Favoris du mois : OCTOBRE. Un mois difficile au démarrage, mais des envies pleins la tête

vendredi 31 octobre 2014

Aujourd'hui, 31 octobre, je reviens vous parler de mes favoris du mois, l'un de mes rendez-vous préférés !
En quoi consiste-t-il ? Cela est très simple. Je dois vous présenter en plusieurs catégories : mon livre préféré du mois, ma couverture préférée, mon édition favorite, l'accessoire qui m'a le plus plu, les marques pages que j'ai préféré utiliser, la nourriture qui a accompagné le tout.
Je vous réserve bien évidemment le livre pour la fin !
Je ne reprendrais pas tout de suite les catégories que j'avais rajouté dans mes vidéos, mais ne vous inquiétez pas, je reprends tout ça très vite aussi !
On passe à la première catégorie : ma couverture préférée
Si j'ai été marqué par un livre récemment, c'est sans aucun doute celui de La voleuse de livre. Ce livre est une merveille à l'état pur. Je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté si longtemps.. (Une chronique arrivera, soyez-en certains !;-))



C'est donc ce livre que j'ai choisi pour vous représenter ma couverture préférée du mois. Je trouve qu'elle représente vraiment bien le livre. Le choix des couleurs est excellent, et je suis ravie que les éditions aient opté pour cette version plus moderne.
Seconde catégorie : mon édition préférée
Si je ne devais en choisir qu'une, ce serait Gallimard. J'ai pu lire plusieurs livres de leurs maisons ces derniers temps, et la plupart m'ont conquise. Après mon déménagement, je n'eus pas le moral pendant quelques temps. J'étais toute seule (avec un chat ♥), je n'avais pas encore commencé les cours, je n'avais ni télé, ni Internet, (je n'ai d'ailleurs toujours pas ces deux derniers) ni titre de transport en commun pour bouger un peu. Et pour couronner le tout.. j'étais en panne de lecture.
Et là mon copain m'a dit la phrase magique. La phrase que chaque lecteur a besoin d'entendre parfois pour savoir pourquoi il aime lire. Et le sauver de cette phase de creux. Il m'a tout simplement dit : « Abandonne ce que tu es en train de lire, et prends un livre. Un livre que tu es sûre d'aimer, et fais toi plaisir. Ne cherche pas à devoir lire. » Oui, bon, c'était pas dit exactement comme ça. Mais l'idée était là : Lis ce qu'il te plaît de lire.
Le soir même, je commençais le troisième tome d'Harry Potter, et le quatrième quelques jours plus tard..
J'ai également pu lire Tant que nous sommes vivants, et mon impression quant à ce roman confirme mon choix pour cette catégorie.
Catégorie suivante : l'accessoire qui m'a le plus plu

Sans aucun doute, mes nouvelles bibliothèque. Je n'ai pas pu amener tous mes livres bien sûr, mais j'ai beauuucoup plus de place ici que dans mon ancienne chambre. Et comme je dois y rester au moins trois ans, je m'y fais plaisir. Pour le plaisir de mes yeux, et bientôt celui de ma caméra..♥
Donc les voici. J'en suis très contente, et je pourrais rester loooongtemps devant s'il le fallait. J'ai envie de la remplir de pleins pleins de livres. Dommage que je n'ai pas accès à la blogo pour me tenter.. Qui sait, bientôt ?
On passe à la catégorie marque-page.
C'est d'ailleurs celui que je suis en train d'utiliser pour ma lecture en cours. Je l'aime beaucoup, de part pour l'image en elle-même, mais de plus car c'est une surprise de mon papa lors d'un week-end à Paris (chose à laquelle je ne m'attendais pas. Un peu le but d'une surprise me direz vous).

Comme d'habitude, la catégorie nourriture est un peu celle qui me fait défaut
D'abord car je mange/bois rarement en lisant, et que je ne fais pas partie de ceux qui sont grandes consommateurs-trices de thé.
En revanche, on m'a ramené une bouteille d'Arizona pour que je puisse goûter. Je dois avouer que je ne suis pas fan du goût. Un thé froid pétillant (j'aurai juré qu'il était pétillant mais personne ne me croit), ça ne m'a pas convaincu.
En revanche, la bouteille m'a totalement conquise. Bien que son bouchon a l'air complètement industriel (à mon plus grand regret), le design et les couleurs sont tout simplement au top !


Avant de vous dire au final quel a été mon livre préféré, j'ai bien envie d'insérer une catégorie Univers.
Un univers me plaît bien en ce moment. Il s'agit de ma lecture actuelle. De la dystopie bien gouvernementale et politique qui me conquit plutôt bien.
Il va vite me falloir la suite !
Il s'agit de l'univers de Legend qui sans surprise, me plaît.
J'adoooore ce climat entre le gouvernement dans lequel June est et celui de Day.
Le mélange est explosif, et ça fonctionne.
Malgré quelques petits défauts, et une centaine de pages restantes, j'adore ce roman, et je viens vous en reparler au plus vite.

Pour finir, mon livre préféré de ces derniers temps a été..
La voleuse de livres.
Ce livre m'a chamboulé. M'a fait rire. M'a fait pleurer. M'a travaillé. Et m'a suivi pendant de nombreux jours.
D'abord sur mon téléphone, en lisant dans le métro (si si, je m'adapte à la vie des grandes villes), il m'a fallu peu de temps pour aller en librairie me l'offrir. Pour sa couverture, pour son histoire, pour sa narratrice à couper le souffle. Pour sa morale. Pour sa fin. Pour son début. Et pour toutes les pages qu'il y a entre les deux.

LA VOLEUSE DE LIVRES : Un livre passionnant, dépaysant, à ne pas manquer !

jeudi 30 octobre 2014

Couverture La Voleuse de livres      La voleuse de livres est un livre, qui, a priori, ne me tentait pas plus que ça. Je dois avouer que la première couverture ne m'emballait pas plus que ça.. (Ooouuh, la fille superficielle). Mais en vérité cette idée n'est pas vraiment valable. La première fois que j'ai franchi le pas pour lire ce roman, c'était sur mon téléphone. J'étais dans le métro (donc pas de réseau), et j'avais très envie de découvrir ce livre si.. mystérieux. Quelques jours plus tard, je suis allée à Gibert Joseph me le prendre en version joli papier. Et là.. tout commença.
Si je devais vous conseiller ce roman pour un seul point, sans hésiter, je dirais la narratrice. Je ne sais pas vous, mais je trouve que les narrateurs ont l'une des places les plus importantes dans un roman. Si une saga m'a bien marqué pour son narrateur, c'est sans conteste celle des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (Si vous ne l'avez toujours pas lue, vous savez désormais quoi faire). Les narrateurs, c'est parfois un personnage à part entière. Et je pense que sans cette narratrice, je n'aurai pas apprécié autant le livre que ce fut le cas. Elle a ce.. je ne sais quoi de particulier. Peut-être parce que la narratrice.. c'est la Mort. Alors là oui, tout de suite, ça change tout. Certains trouveront ça amusant, ou glauque. J'ai pour ma part trouvé ça merveilleux, génial. Je n'avais jamais eu la possibilité de découvrir un tel personnage. Puis.. comme pour le narrateur des orphelins Baudelaire, c'est le genre de personnage qui va interagir avec vous. Il vous explique des choses, vous spoil sans la moindre gêne.. Mais comme c'est l'auteur à la base de tout ça, il est excusable.
Bien évidemment, la Mort n'est pas le seul personnage. Celle que nous suivons réellement est Liesel Meminger. Tout commence une période d'hiver froid, avec son adoption dans une famille allemande. Nous sommes en 1939, veille de la guerre, côté Allemagne. Quoi de mieux pour y assister ? Je suis également obligée de dire que cette Liesel est.. adorablement attachante. Elle est forte, motivée, fidèle à elle-même. En réalité, tous les personnages de ce roman sont attachants (quasiment tous si on repense au contexte.. et au gouvernement d'Hitler. Attachants, mais pas tous). Cependant, toutes les personnes que rencontre Liesel ont ce petit quelque chose que l'on attend chez un personnage.. j'oserai dire.. une histoire. Le monde continue à tourner autour d'eux, mais aussi partout. Le monde autour de Liesel n'existe pas qu'autour d'elle (comme on peut avoir la sensation dans certains livres) ici, tout le monde est vivant. Je ne voudrais pas enfoncer le couteau mais je pense que cela est de nouveau grâce à la narratrice. Et ouiii.. Je vous intrigue ? Je l'espère bien.
Je m'apprêtais à approfondir mes sentiments envers certains personnages.. mais cela risquerait de vous spoiler, car mes émotions envers eux ont changé tout au long du roman, alors qu'ils étaient très stéréotypés (les regards que je portais sur eux), et je m'en suis rendue compte plus tard.
Un autre point vraiment bon de ce roman est le contexte. L'Allemagne est nazie est un cadre vu et revu, rerevu et appris par cœur à l'école.. mais d'un point de vue français. Ici, nous sommes lecteurs d'un auteur australien qui parle d'une famille allemande. Je m'attendais aux habituels allemands nazis stéréotypés mais en réalité il n'y eut rien de tout ça. Et j'ai pu assister à quoi ? A des allemands qui se sentaient impuissant face à cette situation incontrôlable. J'ai pu vivre en compagnie d'une famille qui était complètement différente de ce que l'on pourrait imaginer à la base. C'était impressionnant et magistralement orchestré.
Et puis, ce roman m'a aussi donné une impression de longueur (positive, très positive). Alors certes, il fait 635 pages, ça joue sur la longueur bien évidemment.. mais je me suis aussi sentie face à une réelle histoire. Une histoire qui a mis du temps à se construire, et que l'auteur nous laissera pas quitter aussi facilement. Les chapitres sont plus ou moins courts, mais l'histoire qu'ils projettent a une réelle densité, épaisseur. C'est aussi le cas des personnages, qui ont cette dimension psychologique intense.
Que d'éloges..
Je vous ai convaincu ? Pas encore ? Alors très bien. J'espère que ceci suffira :


"MORT ET CHOCOLAT
D'abord les couleurs.
Ensuite les humains.
C'est comme ça que je vois les choses, d'habitude.
Ou que j'essaie, du moins.
- UN DÉTAIL -
Vous allez mourir."

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La voleuse de livres, Markus Zusak
Publié chez Pocket - Prix poche
Drame Historique
635 pages
   

In the after : Un peu, beaucoup.. à la folie.

mardi 28 octobre 2014

In the after qu'est-ce que c'est ? Quel est ce nouveau livre qui arrive et apparaît alors sur plusieurs étals de librairies, et qui par sa couverture bétonneuse nous appelle à l'ouvrir ?
In the after c'est un des derniers romans publiés chez Lumen. Après King's Game, puis Widdershins, c'est avec plaisir que je me lance sur le roman de Demitria Lunetta : In the after.
Qu'est-ce que c'est ? Un roman post-apocalyptique qui nous projette dans un monde tout à fait comme le notre, où l'on suit Amy. Amy est une jeune fille (femme?) qui se retrouve chez elle lorsque que tout arrive. Ses parents ne sont pas chez elle lorsque la fin du monde approche. C'est elle que l'on va donc suivre.
Seule ?
Pas vraiment.
C'est aussi avec l'adooorable Baby que nous allons voir évoluer l'histoire. Adorable. A elles deux elles vont vivre dans la peur, l'angoisse (il faut quand même), et le Silence. Alors vous allez me dire, qu'est-ce qui a poussé le tout à la fin du monde ? En vérité, c'est assez difficile à décrire (sans vous spoiler ♥). C'est immédiatement décrit comme des aliens, au physique assez complexe.
Et en vérité.. avec du recul (et la fin du livre), ce flou autour de ces personnages est assez compréhensible. Car sinon ça casserait tout le charme, bah oui.
Cependant, l'auteure ne nous laisse pas sans indice. Ce n'est que vers la moitié du roman qu'on commence à se poser des questions. Tout n'est pas si simple. Bon, en vérité, à la moitié du roman il se passe pleins pleins de choses assez folles. Vraiment. Ce roman m'a surprise, agréablement surprise par tous ces rebondissements.
Qu'est-ce que j'ai aimé d'autre ? J'ai adoré Amy. Cette fille est vraiment naturelle pour une héroïne. Elle est exactement comme toutes les filles de son âge, avec les mêmes pensées, et ne se prend pas pour une héroïne badass (ultra puissante et qui défonce tout) dès le début. Elle est très intelligente, aime ce qu'elle fait et reste vraiment forte devant la situation bien que celle-ci lui échappe. Je l'ai trouvé très attachante.
C'est également le cas de Baby qui est peut-être encore plus humaine malgré son Silence (ayant tout de suite compris comment réagir face à la situation). Ses réactions sont tellement crédibles et m'a émerveillée à chaque fois.
Il est difficile de vous parler de tous les personnages. La plupart n'arrive qu'à la moitié, je ne peux vous expliquer ni pourquoi ni comment.
Tout ce que je peux vous dire, c'est que l'auteur manie ses personnages et son histoire avec une impressionnante précision, avec une époustouflante humanité et un caractère post-apocalyptique à couper le souffle.. et la voix.