VIDÉO | BOOK HAUL : Le début de la fin & CHALLENGE Zéro Achat !

samedi 28 février 2015

Aujourd'hui, j'ai raté mon challenge "1 achat par mois". Ce n'est pas un livre que j'ai à vous présenter mais une quinzaine. Quoi ? Je vous avez bien dit que je l'avais loupé ! 
Alors j'ai des excuses - si, si ! Il se pourrait que je sois allée à Emmaüs et à EasyCash il y a deux semaines, et comment dire.. toutes ces occasions m'ont appelé, supplié. Il y avait des livres que je ne pouvais tout simplement pas ignorer ! Enfin. Parmi eux il y en a d’absolument formidable. Alors je ne vous dis rien, vous laisse le suspens, et vous invite à visionner la vidéo juste dessous.


Alors bien sûr, un challenge zéro achat n'est pas de tout repos. Car interdiction d'aller chez Gibert Joseph, on ne pense plus à aller voir Amazon. On oublie la FNAC et toutes les autres petites librairies. Triste vie..
Heureusement il y a la médiathèque. Cependant, mon objectif premier est de vider ma PAL, pas l'esquiver en aller lire les livres des autres.. Du coup, quand j'y vais (car je ne peux m'y empêcher d'y flâner), ça fait un peu cet effet là.

Vous l'avez compris, c'est terrible ! Mais je me console. Je me dis par exemple, qu'avec mon rythme de lecture actuel, je peux presque passer de 60 livres à 30. Et ce serait génial. J'avoue avoir presque envie que le challenge dure un peu plus longtemps.. 

Avez-vous déjà eu besoin de vous restreindre à travers de tels challenges ? 

Allegiant : Un tome final à fois fois émouvant & frustrant

vendredi 27 février 2015

Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 3 : Allégeance Attention, spoilers dans le synopsis !
Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Et voilà. Fini, terminé. Je l'ai lu. Il était temps ? Je ne sais pas si ma légère déception est causée par mon retard ou par le fait d'avoir été spoilée. Il est évident que le second facteur entre en jeu indéniablement. Mais il est tout autant indéniable de dire que j'ai largement préféré le deuxième tome de la trilogie - contrairement à beaucoup de personnes.

En fait, ma lecture est en demi-teinte. J'ai tout d'abord trouvé ce roman plus long que les précédents. Pas forcément justifié par son nombre de pages qui est assez similaire aux autres. Mais disons que je louangeais le précédent tome pour son action et que dans ce troisième il y en a finalement peu - ou moins. J'avoue m'être ennuyée. Je connaissais la fin (merci Instagram et merci à toi être insipide pour m'avoir tout gâché) et par conséquent je n'attendais qu'elle. Veronica Roth instaure une grande part de tension et d'attente qui peut à la fois plaire, mais peut également faire trop languir. Ma lecture fut quelque peu laborieuse, en fait.
Et puis je dois dire que cette saga a finalement fait éclater beaucoup d'émotions en moi. J'ai depuis sa sortie une relation très compliqué avec elle. Je n'avais pas apprécié le premier tome. Je l'ai relu il y a quelques mois et ce fut un coup de coeur merveilleux. J'ai tardé pour lire le second tome. Je l'ai lu en une journée, j'ai adoré, c'était passionnant. J'en suis venue à me demander pourquoi j'avais tant attendu ? Et puis finalement, je suis restée perplexe et frustrée avec ce troisième et dernier tome.
Je pense que c'est une série que je relirai. En fait, j'ai presque besoin de le relire. Car.. j'ai un goût amer qui me reste au fond de la bouche. J'ai un énorme sentiment d'inachevé. J'ai l'impression qu'il manque quelque chose, l'impression qu'il me manque une pièce essentielle sans parvenir à trouver laquelle. Je me sens presque orpheline, et triste de ne pas avoir cette passion qu'une grande partie des lecteurs ont eu. Pourquoi Veronica Roth a fait un tel choix ? Il était évident qu'à travers le tome deux ça ne pouvait être que logique. Mais dans ces cas-là, elle aurait du opérer dans le second tome. C'était le bon moment ! Là, c'était terrible. La logique n'est plus, c'est.. mince quoi ! Les opinions avaient changé, ça ne devait pas être si.. pessimiste.

Finalement, je ne sais pas quoi penser. Je me sens perplexe. J'ai ce sentiment d'inachevé qui m'empêche d'apprécier totalement ce dernier volume. Je me sens frustrée et pas satisfaite. Globalement, j'ai adoré cette saga. Mais je pense avoir sincèrement besoin de la relire. Pas tout de suite, c'est évident, mais je la relirai sûrement dans un ou deux ans. Car il se trouve que j'ai finalement une relation très compliqué, mais une relation où il y a encore beaucoup à explorer.
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Allegiant, par Veronica Roth
Éd. Nathan - 15.05.14
468 p. Jeunesse - Science-Fiction

- Qu'avez-vous ressenti à la fin de ce dernier tome ? À la fin de cette saga ? 
 Suis-je la seule à avoir été frustrée ? -

CHRONIQUE | Insurgent (T2) de Veronica ROTH : Un second tome riche en action, en émotions et en révélations !

mardi 24 février 2015



Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 2 : InsurgésLe monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...

Avec mon chéri, nous sommes tombés totalement par hasard sur la bande-annonce d’Insurgent. Lui disant que je ne l’avais toujours pas lu, il m’annonce vouloir le voir au cinéma. Petit rapide calcul dans ma tête : le film sort dans moins d’un mois. Allez Cassandra, il va falloir se bouger les fesses ! Le lendemain, alors que je voulais rester au chaud dans mon lit, sans forcément devoir réveiller tout le monde, j’ai pris ma liseuse. Et devinez quel livre j’ai décidé de commencer ? Insurgent. (Mais avouez qu’il n’y avait aucune surprise !) Enfin bon. Ni une ni deux, me voilà qui le commence. Le soir même (et toujours au chaud dans mon lit), je l’ai terminé. Et je me suis posée cette question : Mais enfin, pourquoi ne l’ai-je pas lu avant ? Et j’avoue ne pas savoir quoi répondre. J’ai été extrêmement (et agréablement) surprise par ma lecture. Toujours aussi prenant grâce à l’écriture addictive de Veronica Roth, ce second tome est riche en révélations et en découvertes. Je n’ai eu qu’un mot à dire à la fin de ma lecture : Wouah.

Tris est rongée par la culpabilité suite à la fin du premier tome. Et tout cela ne la rend que plus humaine. Je l’ai trouvé d’autant plus touchante et sympathique. Je l’ai beaucoup apprécié. Enfin, même si je l’ai trouvé plus humaine, j’ai quand même eu l’impression qu’elle était terriblement agaçante. Têtue comme jamais, j’ai été fatiguée par ces nombreuses bêtises et réactions à répétitions. La romance entre Quatre et elle est extrêmement crédible. Tout n’est pas rose, tout n’est pas beau. Aucun triangle amoureux, aucun schéma habituel. Veronica Roth a créé ici à la fois quelque chose d’original, de très peu vu dans la littérature jeunesse, young-adult, et en même temps de réel, de concret et de crédible. J’ai adoré cette relation entre les deux personnages car ça pourrait être n’importe quel couple dans un tel environnement ! Elle a visé juste et ça m’a beaucoup plu. C’est pinçant et douloureux, mais c’est sincère.

Et ensuite ? Et bien disons que la FIN. MAIS LA FIN QUOI. Je suis restée sur le cul, disons-le franchement ! Veronica Roth a absolument tout changé ce à quoi je pouvais m’attendre. Je pensais à tout sauf à ça ! C’est sincèrement impressionnant. Alors maintenant, je peux dire que je comprends les reproches faits à une certaine trilogie YA qui a repris le même « él ément ». Certains critiquaient la ressemblance à Divergent, et je n’étais pas d’accord. Mais cet élément change tout. Ça m’a profondément choqué. Et heureusement que j’ai la suite sous la main ! Sinon comment ferais-je ?! Je commence ce second tome dans les jours qui viennent. Par ce que là, hors de question que j’attende comme je l’avais fait précédemment. Ce livre est explosif, à mon goût aussi bon que le premier. Il est riche en action, en émotions et en révélations : un combo parfait, un combo gagnant ! 

Divergent, t2 : Insurgent, Écrit par Veronica Roth
Lu en ebook - Disponible chez Éditions Nathan [460 p.]
Jeunesse - Science-Fiction
16.90 € - 978-2092552995

CHRONIQUE | LE SECRET DE L'INVENTEUR, T1 : Rébellion d'Andrea Cremer (Éd. Lumen)



Couverture Le Secret de l'Inventeur, tome 1 : Rébellion Imaginez un monde où l'Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d'Amérique... Dans ce XIXe siècle alternatif, Charlotte, seize ans, vit loin de ses parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la lutte contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d'autres fils et filles de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non loin de la ville flottante de New York, où les artisans de la Ruche et les ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l'aristocratie des vainqueurs. Un matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les machines de l'Empire, et lui sauve la vie. Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, où elle attend comme tout le petit groupe d'amis qui l'entoure de rejoindre la lutte quand elle atteindra sa majorité, l'équilibre de son existence est bouleversé : parmi ses compagnons, tous ne sont pas ce qu'ils prétendent être, et l'existence de ce mystérieux garçon fait peser sur la rébellion une terrible menace... Des décharges de métal de l'Empire, infestées de rats d'acier, aux salons opulents de la noblesse, en passant par les méandres labyrinthiques de la Guilde des inventeurs, Charlotte est contrainte de quitter son refuge pour partir explorer le vaste monde !

Rébellion est le premier tome du Secret de l'inventeur, la nouvelle trilogie steampunk d'Andrea Cremer, l'auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times. Monstres d'acier, magie vaudou, automates maléfiques et espions de haut vol, elle a su tisser un univers d'une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte
!

Le secret de l’inventeur, d’Andrea Cremer, est l’un des meilleurs livres que j’ai pu lire depuis ce début d’année. Après avoir eu un coup de cœur pour Les fiancés de l’hiver, puis pour Respire, je commençais à m’engluer dans des déceptions et des lectures mitigées. C’est grâce à cette merveilleuse réception que j’ai pu découvrir cette merveille, et avoir une lecture du degré « quasi coup de cœur ».  À travers cette uchronie steampunk, on découvre des personnages exceptionnels qui n’ont fait qu’enrichir ma lecture déjà passionnante. Je l’ai lu en lecture commune avec Throne of books et je vous invite à aller voir sa chronique. Je remercie encore une fois les Éditions Lumen pour nous proposer des ouvrages aussi intéressants que passionnants, et pour m’avoir permis de le découvrir et me donner la chance de vous faire partager mon avis. 

Le secret de l’inventeur se déroule dans un XIXe siècle revisité, où l’Empire Britannique tient une dictature sévère sur les terres américaines. Alors que l’aristocratie se pavane sur la lumineuse cité volante de New-York, Charlotte, elle, trime avec son frère et ses amis dans les sombres Catacombes. L’univers mis en place par Andrea Cremer est extrêmement riche et intéressant. Bien qu’un peu compliqué parfois pour les novices du genre [steampunk], elle parvient à nous créer des images vraiment magiques et immersives. Grâce à une narration rythmée, elle nous insère dans un récit passionnant, qui ne perd jamais son souffle. Non seulement le livre dans son intégralité nous fait vivre une lecture merveilleuse, mais en plus, l’auteur met en place des personnages qui sont travaillés psychologiquement de manière exceptionnelle. J’ai rarement eu autant d’attache pour des personnages, et ceux de Madame Cremer me manquent déjà ! 

Si elle parvient à dessiner un univers déjà impressionnant, c’est vraiment tout son casting qui m’a intéressé. L’histoire débute immédiatement, dans un flot d’action et de découverte. Alors que l’on rencontre un nouveau personnage, un jeune garçon perdu, Charlotte fait tout pour qu’il s’en sorte. On pourrait imaginer que la suite se déroulerait entre ces deux-là, mais absolument pas. L’auteur fait le choix d’une romance avec un autre personnage, une romance bien plus particulière, et extrêmement crédible. Moi qui déteste les romances, Andrea Cremer m’a offert ici une de mes préférés. Je suis tombée littéralement sous le charme des personnages masculins. On a Ashley, Ash, le frère de Charlotte qui est un peu le « chef » de cette bande de jeunes résistant dans les Catacombes. Et Ashley a vraiment ce rôle à la fois d’aîné, qui fatigue Charlotte, mais qui la protège en même temps, et ce rôle de papa, de mentor, de professeur et de protection envers la communauté entière. Et puis on a Jack. Jack qui me manque d’ores et déjà ! Comment dire.. J’en ai discuté avec Éva (d'Heaven Streets), et on est toutes les deux tombées sous le charme complet de Jack. C’est un garçon à la fois drôle, intéressant, mystérieux, vrai et dissonant à la fois. J’ai totalement adhéré aux personnages crées par l’auteur. Et s’il y a un seul point que je devrais énoncer pour lui faire des éloges, c’est toute cette crédibilité qu’elle met en place. La plupart des personnages se connaissent déjà. Ils ont des relations préétablies qui rendent l’histoire vraie et crédible. J’ai adoré. C’était réussi. 

On découvre au fur et à mesure de l’histoire tout un univers complexe, surprenant et magnifique. Alors que Charlotte et ses amis doivent se faire discrets, c’est à travers toute l’aristocratie New-Yorkaise qu’ils vont devoir percer les mystères de la guerre. Tout est parfaitement ficelé. Pour ma part, chaque révélation a été une surprise. Beaucoup de choses m’ont plu, touché et émue - peut-être un peu trop ! Car si je suis passée à côté du coup de cœur, c’est à cause de certains choix de l’auteur. Non pas qu’elle n’ait pas réussi sa fin, au contraire, mais que j’ai tellement été émue, bouleversée et chamboulée par la fin et les événements qui venaient en conséquence, que j’aurai aimé que ça se finisse différemment. Bien évidemment il fallait que ça se finisse ainsi pour la suite de l’intrigue. Le second tome promet une aventure encore plus extraordinaire, grâce à la rencontre que l’on fait des quelques personnages dans les cent dernières pages. Je n’ai absolument rien à redire pour ce premier tome. Si ce n’est pas un coup de cœur (on n’est pas très loin quand même), c’est un coup de foudre. Je n’ai pas pu retenir mes émotions. À partir du dernier quart du livre, lorsque les révélations s’enchaînent et nous bouleversent, je n’ai pas su retenir mes émotions. J’avais de plus en plus peur de lire la suite. Ça devenait obsédant, angoissant et profondément passionnant. 

Le secret de l’inventeur est le genre de livre qui vous obsède, qui vous hante. Qui vous force à continuer. Encore un chapitre. Qui vous fait vivre les personnages, être eux, être avec eux. Ce livre a crée tellement d’émotions fortes en moi. C’est typiquement le genre de roman que j’avais besoin. Loin des clichés et de l’écriture jeunesse ou young-adult habituels, on se retrouve ici face à un récit autant impressionnant que curieux. Je vous conseille sincèrement de ne pas passer à côté. Je sais que bon nombre d’entre vous m’ont dit avoir hésité à l’acheter, à le lire. Mais n’hésitez plus. Ce livre a pour moi été une découverte fantastique, et attendre 2016 pour la suite va être une torture. Jack me manque, Charlotte me manque, Ash me manque. L’univers me manque. Andrea Cremer a tapé très haut pour ce premier tome qui est incontestablement une réussite ! 

4.75/5

Le secret de l’inventeur d’Andrea Cremer
Éd. Lumen - Steampunk, Uchronie, Science-Fiction, Jeunesse
15 € - 416 p. - Sorti le 12 février 2015
978-2-37102-0290

TAG | À la découverte de soi et du monde livresque

     Bonjour à tous. 
J'espère que cette fin de semaine se termine bien pour vous ! Aujourd'hui, je vous retrouver pour vous faire un TAG. Voilà bien longtemps que je n'en avais pas fait un sur le blog, à l'écrit, et il est grand temps de vous en préparer un.
J'ai donc été taguée par Florent du blog La folie des grandeurs, et je vous invite à aller voir ce qu'il fait. Il est adorable, ses lectures sont supers, alors vous n'avez plus à hésiter ! 


CHRONIQUE | Principes du journalisme, de Bill Kovach et Tom Rosenstiel

dimanche 22 février 2015



Couverture Principes du journalisme : Ce que les journalistes doivent savoir, ce que le public doit exiger Quels sont les principes clairs au fondement du journalisme et dont les citoyens sont en droit d'attendre le respect, pour vivre en êtres libres et autonomes?
1. S'astreindre au respect de la vérité.
2. Servir en priorité les intérêts du citoyen.
3. Par essence, vérifier ses informations.
4. Conserver son indépendance à l'égard de ceux dont on relate l'action.
5. Exercer sur le pouvoir un contrôle indépendant.
6. Offrir au public une tribune pour exprimer ses critiques et proposer des compromis.
7. Donner intérêt et pertinence à ce qui est réellement important.
8. Fournir une information complète et équilibrée.
9. Obéir aux impératifs de sa propre conscience.

            Depuis quelques temps, je porte un certain intérêt aux essais. Je trouve que les lire éclaire beaucoup d’opinions, et permet de se faire nous-mêmes une idée, tout en restant à distance grâce à la frontière qu’est le papier. Après avoir lu King kong théorie de Virginie Despentes – et l’avoir apprécié – j’avais très envie d’en lire d’autres. Toujours en rapport avec mes cours, j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai vu ce livre en partenariat sur Livraddict. C’est donc pour cette raison que je les remercie eux et les éditions Galliamard (Folio) pour cet envoi.
J’ai trouvé cet essai vraiment accessible, et donc particulièrement intéressant.
J’avais un peu peur en me lançant et de me retrouver face à quelque chose de compliqué à lire. En vérité, le tout est très clair, très… pédagogique et, forcément, ça rend l’essai beaucoup plus accessible, beaucoup plus simple à comprendre et donc beaucoup plus plaisant. C’est pour moi un très bon point. Du coup le tout est très pertinent. Grâce à ce livre j’ai appris beaucoup de choses, beaucoup de perspectives que je n’avais pas forcément envisagées auparavant. 

Il y a en revanche certaines limites qui m’ont interpellé. Cela peut presque frustrer à la lecture. Comme le dit Cécile sur le blog Mapassionlittéraire les exemples utilisés sont très américains. Certes, ils sont très nombreux et permettent une bonne compréhension des arguments (puisqu’ils sont très souvent expliqués) mais cela peut éloigner le lecteur comme ça me l’a fait à quelques reprises. Beaucoup de personnalités, d’événements cités peuvent être inconnus du public, et c’est en ça que la lecture peut se révéler être parfois frustrante. J'aurai aimé avoir des exemples plus généraux, peut-être plus hétérogènes et pas seulement sur les États-Unis.
Cependant, grâce à tous ces points que développent les auteurs, j’ai beaucoup apprécié ma lecture que j’ai trouvée très instructive et qui permet de longs débats.  Je vous conseille donc fortement cette lecture qui, peut-être, vous éclairera sur toutes ces pratiques journalistiques. 

Merci beaucoup à Livraddict et aux éditions Gallimard pour ce service de presse.

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Principes du journalisme : ce que les journalistes doivent savoir, ce que le public doit exiger
Éd. Gallimard (Folio)
380 p. 978-2-07-046-256-5
Essai - 8.50 €

CHRONIQUE VIDÉO | Lux, tome 1 : Obsidienne de Jennifer L. Armentrout

mercredi 18 février 2015

     Aujourd'hui j'ai décidé de vous présenter une de mes lectures - malheureusement abandonnée - en vidéo et non pas à l'écrit. J'ai beaucoup de difficulté à écrire sur des livres que j'ai délaissé au bout de cent vingt pages, et c'est donc pour cette raison que j'ai mis à profit l'oral.

Comme indiqué au début de la vidéo, si Obsidienne est votre prochaine lecture, je ne vous conseille pas de la regarder. Je risque de vous influencer et de vous faire moins apprécier votre lecture. (Ça m'est déjà arrivé de trouver tous les défauts d'un livre en voyant deux minutes avant une critique ultra négative.) 
Si c'est votre livre préféré, ne regardez pas non plus. Je ne veux pas être détestée par vous. ♥

Je tiens également à m'excuser auprès des éventuelles personnes qui pourraient être offensées. J'utilise des mots parfois un peu durs qui j'espère ne vont embêter personne. C'est tout simplement mon avis personnel et les raisons qui m'ont fait arrêter ma lecture. 
Voilà. 

Sur ce, bon visionnage !

Chronique | LE PAYS DES CONTES, t2 : Le retour de l'enchanteresse par Chris Colfer

lundi 16 février 2015

Couverture Le pays des contes, tome 2 : Le Retour de l'Enchanteresse Le Pays des contes n’est plus l’endroit enchanté qu’Alex et Conner ont visité il y a un an. Le monde féerique vit désormais dans la peur : l’Enchanteresse maléfique est de retour ! Lorsque ses mauvais sorts atteignent la Terre et que leur mère est enlevée, les jumeaux doivent retourner au Pays des contes.

Aidés du Petit Chaperon rouge, des bandits Jack et Boucle d’or ainsi que du prince Grenouille, ils se lancent à la recherche de la seule arme capable de vaincre la terrible magicienne. Mais cette arme pourrait bien se trouver chez les ennemis les plus redoutés des royaumes, de la sorcière des Mers à la belle-mère de Cendrillon, en passant par la Reine des neiges…

Voilà un petit moment que je souhaitais me plonger dans ce second tome. Je l'avais déjà commencé il y a quelques mois sans que je parvienne à le continuer. Trop jeunesse, trop anglais pour ma version et en panne de lecture, j'avais préféré arrêté ma lecture. C'est seulement il y a quelques jours, lorsque j'ai commencé plusieurs lectures qui m'ont déçues, que Florent du blog La folie des grandeurs m'a proposé une LC improvisée concernant ce roman. Je me suis donc lancée dans cette lecture. 

Cependant, je n'ai pas non plus été totalement emballée par ce que j'ai pu lire. 
Je me suis un peu ennuyée, les relations entre certains personnages m'ont fatiguée, et j'ai trouvé le schéma narratif assez répétitif.
Ce n'est pas pour autant que j'ai détesté ma lecture. Comme pour le premier, la narration est très sympathique. Il y a toujours ces petites phrases qui me font sourire, toujours ces répliques qui font réagir et réfléchir. Beaucoup de moments m'ont touché, et j'ai trouvé le tout globalement intéressant. 
Cependant, Chris Colfer, dans sa seconde partie de roman, décide de reprendre le même schéma que pour le premier volume. Et ça m'a un peu ennuyée. Je n'ai pas trouvé ça très original en fait. La manière dont les enfants vont dans le Pays n'est pas non plus exceptionnelle et ceux qui ont lu/vu Narnia risquent d'être un peu déçu. D'ailleurs, l'auteur ne se cache pas de certaines ressemblances à s'en servant librement. 
Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. Je dirai qu'elle fut mitigée. Ni fantastique, ni détestable, je me suis un peu plus ennuyée que ce à quoi je m'attendais. J'ai trouvé certains chapitres assez longs, et je pense qu'une bonne centaine de pages en moins ne m'aurait pas dérangé. Bien au contraire, j'aurai trouvé cela un peu plus judicieux. 
En revanche, s'il y a bien quelque chose que j'ai adoré dans ce roman, c'est la fin. Je l'ai trouvé vraiment très émouvant et très touchante. Les jumeaux ont des choix cruciaux à faire, et ça m'a énormément intéressé. A un certain moment, Alex se retrouve confrontée à certains personnages, et j'ai trouvé ce moment le plus intéressant du livre. Ca m'a fait sourire, et ça a éclairé ma lecture. 

Bon, j'imagine que ma chronique reflète assez bien ma lecture. Lecture mitigée donne chronique mitigée. Je ne sais pas vraiment si j'ai aimé ou non. Même si ce tome fut, pour ma part, un peu moins intéressant que le premier, il possède une fin vraiment géniale qui me donne envie de lire tranquillement le troisième.
3/5 | "It was okay !"
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Le pays des contes, t2 : Le retour de l'enchanteresse
Éd. Michel Lafon Jeunesse
472 p. - Sorti le 14 mai 2014

Chronique | LA BOÎTE : Un roman tapageur que j'aurai aimé plus approfondi !

samedi 7 février 2015

Couverture La boîteMalt et Jen, deux jeunes désœuvrés, traînent leur ennui dans la ville d’Edens. Chaque jour, ils viennent sur le même banc. Et un jour, sous ce même banc, ils trouvent une boîte. Qui contient de l’argent et un numéro de téléphone. Le lendemain, une autre boîte. Qui contient encore plus d'argent. Et un message en prime : « Plus d’argent en échange d’un service ». En acceptant cette proposition, ils entrent dans le maillage d’une organisation tentaculaire qui ne les laissera plus s’échapper. S’engage alors une course-poursuite haletante, sur fond de trahison et de secrets révélés dont personne ne sortira indemne.


Quand Sarbacane m’ont proposé de découvrir La boîte, j’ai immédiatement accepté. C’est le genre de roman à l’aspect tapageur, qui va envoyer du lourd. Et je n’ai pas été déçue, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.

L’intrigue est originale et ambitieuse. Une boîte contenant de l’argent est posée sur un banc avec un petit bout de papier. Dessus c’est écrit : « De l’argent contre un service. » C’est l’occasion rêvée pour Malt et Jen, nos deux héros. Les personnages ne sont pas spécialement attachants. Assez caricaturaux, j’ai trouvé Jen vraiment agaçant et absolument irréfléchie. Elle ne m’a pas spécialement plu. Malt quant à lui ne m’a pas réellement interpellé, et les autres personnages qui les entoure encore moins. L’autre point qui m’a un peu gênée est la narration. Très proche des personnages évidemment, je l’ai trouvé décousue, parfois vulgaire comme le sont Malt et Jen. J’ai trouvé cette narration compliquée car elle m’a parfois empêchée d’adhérer totalement au récit. D’autant plus que le roman est très court. Il ne dépasse pas les deux cents pages. Je pense que si la narration avait elle aussi été moins sèche et le roman un peu plus long et un peu plus approfondi, ça aurait pu faire quelque chose d’excellent.
Ce n’est pas pour autant que ce roman ne m’a pas plu. Bien au contraire. J’ai beaucoup apprécié la dimension et la tournure qu’il prend dès que la notion de « service » entre en jeu, entre dans la vie des personnages. Je ne m’attendais pas spécialement à un service en particulier mais je suis sincèrement ravie que l’auteure ait choisi celui-ci. Je l’ai trouvé original, d’actualité et réellement effrayant. Les événements sont eux aussi très surprenants. Il y en a énormément auxquels je ne m’attendais pas. La surprise était donc bien présente tout au long du livre. La problématique m’a bien plu. C’est simple, du moment où Malt commence à se poser beaucoup de questions, ça m’a énormément intéressant. Il se rend compte qu’il a fait une connerie et ça tourne mal. Cependant je rejoins ce que je disais plus haut. J’aurai aimé plus de contenu. Quand j’ai vu ce livre, ma première interrogation fut : « Jusqu’où seront-ils prêts à aller pour de l’argent ? » J’aurai aimé que la quantité de « défi » soit beaucoup plus importante car j’ai eu un sentiment de rapidité. 

Pour conclure, ce roman a été pour moi en demi-teinte. Il m’a fallu un certain temps d’adaptation pour rentrer dans l’histoire, et ce n’est que quand c’est devenu vraiment compliqué que ça m’a intéressé. J’aurai aimé en avoir plus, 190 pages ce n’est pas assez à mon goût. L’idée de base était quant à elle vraiment intéressante. Cette problématique de « limites » presque de « télé-réalité » était très intéressante, et je serai ravie de lire d’autres livres sur le sujet.

3.5/5
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La boîte d'Anne-Gaëlle Balpe
Éd. Sarbacane - Coll. X'prim
15.50 € - 978-2-84865-7585
Jeunesse - Suspense
190 pages