CHRONIQUE | Spice & wolf

dimanche 29 mars 2015



Couverture Spice & WolfDéesse de la moisson, Holo est une louve qui peut prendre l’apparence d’une attirante jeune fille. Délaissée par les paysans de son village pour qui les vieilles légendes ne servent plus qu'à effrayer les enfants, Holo décide de rejoindre son village natal dans les terres du Nord à bord de la carriole d’un marchand itinérant, l’énigmatique Lawrence Kraft. Tandis qu’ils découvrent de nouveaux horizons en troquant leurs cargaisons de ville en ville, le duo va apprendre à se connaître et rapidement devenir très complice. Mais méfiance : les faux-semblants, les arnaques et les dangers bordent leur chemin... Le talent divin de Holo pour comprendre la nature humaine sera bien utile pour éviter les mauvais pas et les deal douteux ! Êtes-vous prêts à suivre cette charmante déesse dans un voyage initiatique parsemé de plaisirs simples, de rencontres, mais aussi de dangers ? Découvrez Spice & Wolf, le nouveau roman des éditions Ofelbe qui fait rimer aventure et émotion avec… sens des affaires !

Quand j’ai reçu ce livre, grâce à la maison d’édition Ofelbe, que je remercie chaleureusement, j’étais très enthousiaste de le lire. Je trouvais que l’histoire de base était originale. Les personnages mis en avant étaient très intéressants également. Le héros de notre histoire est un jeune homme qui a pour profession d’être un marchand ambulant, et qui a pour rêve d’ouvrir sa propre boutique. Il va faire la rencontre d’une mystérieuse jeune fille qui est en vérité une louve (elle peut prendre deux apparences différentes). Cette originalité que je n’avais vu nulle part ailleurs m’attirait beaucoup, et je pensais accrocher un peu plus à cette histoire.
La narration est en soi très intéressante, et très prenante. L’histoire commence et on est immédiatement immergé dans ce roman.
Malheureusement, le charme tant espéré n’a pas eu lieu, sans que je sache réellement expliquer pourquoi. Rapidement après le début j’ai eu moins d’envie et moins d’enthousiasme. C’était intéressant mais je ne suis pas parvenue à m’intégrer à l’histoire. Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé. Ça a été une lecture un peu yoyo, dans le sens où certains passages m’ont vraiment intéressée, et parfois, d’autres ne m’ont pas fait déclencher l’envie d’être absorbée par ce qu’ils racontaient. Je dois dire que ce fut une sensation étrange voire frustrante.
De fil en aiguille, c’est devenu une lecture assez laborieuse. Et je m’en sens vraiment gênée. Je n’ai pas tant que ça apprécié l’histoire.

Je vous conseillerai quand même cette lecture pour ceux que ça intéressent. Peut-être que l'effet fonctionnera plus sur vous, ou peut-être tout simplement que ce n'était pas la bonne période pour moi de le lire.
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Spice & wolf d'Isuna Hasekura
Éditions Ofelbe
475 p. | Paru le 12 mars 2015
Aventure, Seinen
 

CHRONIQUE | Sword Art Online : Un roman passionnant à travers un jeu immersif

dimanche 22 mars 2015

Couverture Sword art Online (roman), tome 1 : AincradKirito a accepté cette certitude depuis qu’il a décidé de combattre en «solo» à l’intérieur de l’Aincrad, cette gigantesque forteresse volante qui sert d’univers au redoutable jeu en ligne connu sous le nom de Sword Art Online.
Comme lui, des milliers de joueurs connectés, pris au piège dans ce monde virtuel où le moindre faux pas peut être fatal, luttent pour regagner leur liberté. Kirito veut conquérir seul les cent étages qui le mèneront au combat final, mais c’est sans compter sur l’obstination d’Asuna, une habile épéiste avec qui il va devoir s’allier.

En janvier, les éditions Ofelbe m’ont contacté pour savoir si je voulais découvrir cette nouvelle maison qui publie des romans jeunesses japonais. Appréciant le principe et les résumés des romans, je n’ai pas hésité une seconde à accepter. J’ai d’abord lu Sword Art Online, et je l’ai beaucoup apprécié. J’en attendais beaucoup, je l’avoue. Mais je n’ai pas été déçue. L’histoire se déroule à l’intérieur d’un MMORPG (Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur). Et c’est un univers que je connais particulièrement. Je joue à World of Warcraft depuis 2007, et j’attendais de retrouver un peu les mêmes éléments. Barre de PV, loot, stuff dropé sur tel ou tel monstre… Haha, je vous vois paniquer d’ores et déjà ! N’ayez crainte, tout est prévu pour que le lecteur soit le plus à l’aise possible grâce à un lexique complet et très clair. J’ai vraiment adoré retrouver cet univers de jeux-vidéo, et le voir retranscrit en livre comble deux de mes loisirs préférés (la lecture et les jeux). Vous l’avez compris, j’ai beaucoup apprécié ce roman dans son ensemble. Certes, la rupture au milieu du roman m’a déstabilisée et m’a un peu déçue, mais je garde un sentiment très positif concernant cette lecture.

Parlons d’abord de la première partie du roman. Nous suivons Kirito, un adolescent japonais qui teste ce fameux jeu au succès fou : Sword Art Online. Immédiatement le roman est très prenant. L’immersion est totale, aussi totale que le joueur dans son jeu. Seuls quelques éléments m’ont un peu gêné.
Je vais d’abord vous parler de l’environnement du jeu. L’univers est construit de cent étages que les joueurs doivent franchir pour terminer le jeu. S’ils meurent dans le jeu, ils meurent dans la réalité. Immédiatement, c’est plein de révélations, de descriptions à nous faire vivre tous ces évènements, et j’ai totalement adoré. Je dirais même que c’était passionnant.
Alors même si c’est un quasi coup de cœur pour cette première partie, certaines choses m’ont quand même chagrinée. Tout d’abord, et comme me l’avait fait souligné Mathilde[1], il y a de nombreuses ellipses. L’auteur n’hésite pas à avancer dans le temps sans prendre le temps de détailler son histoire. Ainsi, on saute d’épisodes en épisodes avec parfois deux ans entre deux passages ! C’était assez déstabilisant et peu narratif dans le sens chronologique. C’était assez frustrant de ne pas avoir un roman plus long mais avec plus de contenu. Ensuite, les relations entre les personnages sont typiquement japonaises (oserais-je dire), et je n’ai pas l’habitude des relations autres qu’occidentales. Alors forcément, certaines relations vont beaucoup trop vite à mon goût. Parfois même un peu trop poussées. C’est assez compliqué à expliquer sans vous spoiler, mais je dois simplement avouer que certaines relations m’ont fait sourciller. C’était très manga en fait. Et.. même si j’ai beaucoup aimé, j’ai quand même peu l’habitude d’en lire et je pense qu’il y a un certain temps d’adaptation à avoir.

Mais finalement, après tous ces bémols, j’ai totalement adoré. L’immersion est pour moi le critère le plus important pour un roman. J’ai besoin de me sentir prise et vivre à travers les pages d’un livre pour l’apprécier. Et ce fut totalement le cas, c’était très intéressant. 

J’en viens maintenant à la seconde partie du roman. Alors d’après ce que j’ai compris avec les remerciements à la fin, on a deux volumes en un. Le premier retrace l’histoire complètement et on a ensuite le second qui se passe également à travers la chronologie du premier. Il est essentiellement ponctué de flashbacks et nous fait rencontrer quelques personnages qui ont croisés la route de Kirito. Il m’a fallu un moment pour comprendre où je me trouvais chronologiquement et spatialement. Ce n’était pas très clair. Mais une fois qu’on a tout compris au fonctionnement c’est immédiatement plus facile de s’y retrouver et ça redevient très intéressant. Ça l’était un tout petit peu moins que la première partie.
En fait, ce qui aurait été judicieux, c’est d’insérer ces moments dans le passé pour l’intégrer dans les ellipses du premier passage. Ainsi, la chronologie aurait été plus cohérente et peut-être un peu moins complexe. C’en était pas moins bien, mais plus difficile à suivre.

Je ne sais pas si mon avis est très clair. Je pense qu’il aurait pu l’être un peu plus. Mais s’il y a bien quelque chose qui est translucide, c’est ce que j’ai ressenti. En fait, j’ai adoré ce roman. J’ai trouvé la narration extrêmement immersive, et ça a comblé ma lecture. J’ai trouvé cependant la chronologie pas suffisamment cohérente pour me déclencher un coup de cœur. Cependant, il paraît que la suite est dans la continuité de la première partie. Alors aujourd’hui je n’ai qu’une hâte, retrouver Kirito, retrouver cette suite, cette univers si prenant qui a été bâti. J’ai franchement adoré et les révélations du début m’ont immédiatement plu. 

Je vous conseille fortement ce roman. Pour les passionnés de jeux vidéo, c’est pour moi un indispensable. Voilà un moyen parfait pour associer passion de la lecture et passion du jeu. Quel plaisir de votre toutes ces actions que l’on a nous aussi réalisées pendant des années. Pour ceux qui ne sont pas adeptes du jeu, je le conseille également. Car l’univers est finalement un prétexte pour étudier certaines relations très intéressantes entre plusieurs personnages. Je pense que c’est un excellent moyen pour découvrir l’univers du jeu. Alors je n’ai qu’une chose à vous dire, n’hésitez pas à vous lancer. J’ai été grandement surprise par ce roman, et j’en suis sincèrement ravie.  Désormais je n’ai qu’une envie, regarder l’animé et prolonger le plaisir de cette histoire ! Mais un livre que j’ai trouvé quand même passionnant et qui m’a non seulement donné envie de lire la suite, mais aussi voir l’animé !
Et puis si je ne vous ai toujours pas convaincu, je dois avouer que les éditions française ont fait un travail formidable. Le livre est d'une qualité excellente. De nombreux images en couleurs, en papier glacé sont magnifiques et j'ai adoré l'objet livre. De plus, dans le livre sont présentes de nombreuses images issus du manga et ça diversifie sincèrement la lecture. C'était un véritable plaisir de lire ce roman. Merci énormément aux éditions Ofelbe et à Guillaume pour m'avoir fait découvrir ce roman. J'espère que vous l'aimerez autant que moi, car j'ai trouvé ce roman extrêmement intéressant. 
Sur ce, bonne lecture ! 
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Sword Art Online, tome 1 : Aincrad par Reki Kawahara
Éd. Ofelbe - Fantasy Shonen - 502 p.
19.90 € | Sorti le 12 mars 2015



[1] Mathilde du blog Ma Malle aux Livres (http://mamalleauxlivres.blogspot.fr/)

CHRONIQUE | ET PLUS ENCORE, de Patrick Ness : Surprenant, percutant, particulièrement curieux.

dimanche 15 mars 2015

Couverture Et plus encoreUn garçon se noie dans l'océan, désespéré et seul. Il meurt. Puis il se réveille, endolori, mais vivant. Comment est-ce possible ? Quel est cet endroit étrange, complètement désert, dans lequel il se trouve ? Se pourrait-il que ce ne soit pas la fin ? Seth cherche à comprendre ce qui lui arrive, démêlant le réel de l'irréel, pour trouver un sens à sa vie.


Et plus encore est le livre que j’avais repéré en VO il y a déjà des années lumières. L’objet livre était magnifique, et son résumé me donnait terriblement envie de le lire. Seulement voilà, le niveau d’anglais m’inquiétait un peu, c’était le genre de roman que je voulais pleinement apprécier sans devoir faire face à la barrière de la langue. Un bon jour de novembre, alors que je me promenais sur le stand Gallimard au Salon du Livre de Montreuil, je l’ai vu. Là, posé sur une pile de livre. Et ce fut une évidence. Peu importe son prix, peu importe le résumé, peu importe les avis, une seule chose m’importait : me l’offrir. Je ne voulais surtout pas passer à côté de lui, comme s’il n’allait se vendre qu’ici, comme s’il était introuvable ailleurs. Je suis donc repartie avec.
Même en l’ayant, affiché fièrement au sommet de ma bibliothèque, il m’a fallu du temps pour me décider à le lire. Il m’intimidait, m’effrayait un peu. C’était un petit pavé, dont je ne connaissais rien mais que je voulais apprécier à tout prix. Le challenge « Week-end à mille » m’a motivé à le sortir. Je l’ai donc lu cette semaine.

Si je devais décrire ce livre en deux mots je choisirais « surprenant » et « percutant ».  C’est le genre de roman où il faut se lancer sans trop savoir de quoi ça parle. Un garçon se noie dans l’océan. Il meurt. Puis il se réveille dans un endroit tout autant familier qu’étranger. Voilà, c’est la seule chose que vous avez besoin de savoir. Car lorsque les révélations arrivent, lorsque certaines choses se dévoilent, c’est de la bombe. Je me suis retrouvée le souffle coupé face à ce qu’il se passait. Je n’ai rien senti venir. C’était très étrange, très prenant et très immersif. Des sentiments comme je les aime.
Je ne m’attendais absolument pas à ce que le roman prenne une telle tournure. L’idée de Patrick Ness est terriblement originale. Il est certain que lorsque mon challenge « Zéro achat » se terminera, j’irai m’acheter le début de sa trilogie « La voix du couteau ». Son style est vraiment intéressant, et j’ai besoin de découvrir des romans aussi originaux qu’Et plus encore.

Un troisième mot me vient immédiatement en tête pour décrire ce roman : « Particulier ». Car c’est franchement ce qu’il est. Sérieusement. C’est quoi cette fin ? Pas de suite, juste un seul tome en nous laissant sur ces quelques pages.. ! Arrivée à moins de vingt pages, je me suis dit : « Mais non, c’est pas possible, il va bien se passer quelque chose entre temps. Ça ne peut pas juste se terminer ainsi ?! » Et bien si. Comme ça. Douche froide. Une fin ouverte comme je les adore, et comme elle me frustre. Le suspens est à son comble. À nous de nous débrouiller à imaginer la suite. C’est particulier, mais génial. Alors certes, l’utilisation de la troisième personne rend le roman un peu froid, un peu impersonnel. Mais je pense que c’est par ce biais là que naît toute cette atmosphère si étrange et dérangeante.
Pendant toute cette lecture j’ai été curieuse de connaître la suite. J’avais l’impression d’être la seule avec ce roman. Peu connu encore sur la toile, j’ai eu la sensation d’un petit bijou que je devais garder au chaud. Ça fait du bien de découvrir des livres sans l’avoir beaucoup vu avant. Ce livre est pour moi un petit bijou. Je ne peux que vous le conseiller.
Pour son originalité, pour ses rebondissements, pour ses secrets.

4.5/5
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Et plus encore de Patrick Ness
Éd. Gallimard
448 p. 19 €. Jeunesse Fantastique
Paru le 28 novembre 2014

CHRONIQUE | THE BOOK OF IVY : Un roman coup de coeur, à ne louper sous aucun prétexte !

mardi 10 mars 2015



Couverture The Book of Ivy, tome 1Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

Si certains me suivent sur les réseaux sociaux ils le sauront déjà : J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman. Voilà, c’est dit, partons sur les chapeaux de roue. (En écrivant cette expression je me rends compte à quelle point elle est étrange, hum.)
Je ne pensais pas que j’allais apprécier autant ma lecture, mais il est évident qu’avec une narration aussi addictive et des personnages aussi craquants ce ne pouvait être qu’un bonheur de lire ce roman.
Je remercie grandement les éditions Lumen pour leur confiance pour m’avoir fait parvenir ce roman. Je peux à présent vous en parler, et tenez-vous bien, ça va être élogieux. 

Suite à une catastrophe nucléaire, un certain nombre d’individus ont essayé de se réunir afin de former une nouvelle communauté. Aux Lattimer se sont opposés les Westfall. Ivy Westfall ne fait pas partie des gagnants. Son grand-père a perdu la main sur le pouvoir, elle fait donc partie de la population la plus pauvre de la communauté. Alors que cette ville essaie de prospérer, le gouvernement parvient à faire maintenir en vie chacun des habitants. Cependant rien n’est parfait puisqu’il organise chaque année des mariages forcés entre les deux communautés pour faire continuer la paix. Ivy doit donc épouser Bishop, le petit-fils Lattimer. Destinée et entraînée pour le tuer, Ivy va se rendre compte que tout n’est pas comme elle le croît, et que ses illusions de l’enfance vont s’effondrer.
Je pense que vous l’avez compris (n’est-ce pas ?) mais j’ai adoré ce roman. Il est difficile de résister à cette plume à la fois très addictive, très prenante et en même temps extrêmement touchante. Elle m’a prise au cœur tout autant qu’elle m’a prise aux tripes. Avec les mots de l’auteure j’ai pleuré d’émotions et j’ai en même temps pleuré de rage, de peine et de douleur. Quel style ! J’ai trouvé ça franchement très réussi et je pense que son écriture pourra plaire au plus grand nombre.
Mon ressenti est vraiment positif, car Ivy, aux côtés de Bishop, va apprendre que tout n’est pas comme on le lui a répété pendant seize années. La vérité n’a pas qu’une voix, et Ivy va devoir tout faire pour accepter les autres. Car on se rend compte que tout ce qu’elle a appris jusque lors n’est pas si évident. On a face à nous une héroïne typiquement adolescente, jeune adulte face aux problèmes qu’elle doit affronter. Déchirée entre les attentes de sa famille qui la manipule et entre ce monde qui n’attend qu’elle, qui lui montre qu’elle peut avoir sa place, Ivy doit prendre une décision qui est loin d’être simple.

Heureusement, elle n’est pas toute seule dans cette situation. Car si on pensait que Bishop allait être un garçon arrogant, pénible, capricieux, on s’était bien trompé. Bravo le jugement aux premières apparences ! Bishop n’a rien de ce bad boy qui fait craquer toutes les filles. Et c’est exactement ça qui m’a plu. Il est adorable. Lui non plus n’a pas demandé ce mariage forcé, lui aussi subi cette situation qu’impose son père. Bishop est vraiment un garçon extrêmement touchant qui m’a fait fondre tout au long du roman. C’est avec des larmes que je l’ai accompagné les cinquante dernières pages restantes. Je l’ai tout de suite aimé, et j’ai adoré la manière dont Amy Engel l’a construit.
Leur relation est d’autant plus plaisante puisqu’Ivy refuse d’être avec lui. Elle ne va pas vouloir être à ces côtés pour son corps démentiel (comme on le voit trop souvent… et vous connaissez mon horreur pour cette raison), mais pour sa générosité et son humanité. Je me suis vraiment attaché à ces personnages.
Alors il est vrai que ce fut un peu moins le cas pour Ivy. Mais en fait, si je ne me suis pas énooormément attachée à elle, c’est parce que je me suis identifée à elle. Je me suis très facilement sentie à sa place oscillant entre famille, enfance, passé et avenir, relation amoureuse et place dans la société. Je pense que ce roman représente parfaitement ce passage entre l’âge adolescent et l’âge adulte où le jeune peut / tente de devenir indépendant.

Voilà, c’est définitif, après toutes ces éloges je ne peux que vous conseiller de courir lire ce livre. Il lève le voile sur les apparences, il nous fait réfléchir à nos propres jugements, et surtout à nos propres valeurs ou situations. Je garde en tête ce merveilleux Bishop qui me manque déjà, et que j’espère retrouver rapidement ! La suite en anglais ne paraît qu’en automne ! Attendre le second tome va être long, très long. Je vous l’assure ! 

6/5 ! 
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The book of Ivy d'Amy Engel
Éd. Lumen  - 342p.
Sorti le 5 mars 2015
Jeunesse - Science-Fiction

WEEK-END À MILLE - Présentation | Première session, vlogs & salons

mercredi 4 mars 2015

http://media.paperblog.fr/i/726/7261251/week-end-mille-2-L-WAfRDJ.png 
     Voilà, tout est dans le titre ! Comme vous avez du le comprendre, je participe au challenge du WEEK-END À MILLE organisé chaque trimestre par Lili du blog Lili Bouquine. N'ayant pas pu participer les précédentes sessions, je profite de celle-ci pour m'essayer au challenge. 
Je n'ai pas l'ambition de le réussir - et donc de lire les mille pages requises - car ce week-end à Lyon a lieu deux salons littéraires auxquels je compte me rendre : Les Oniriques à la médiathèque de Meyzieu ainsi que La foire du livre à Bron. Au programme : rencontre avec les booktubeurs lyonnais (Treky, Misterkev, Mylie, Patatras, Hélène Ptitelfe, et pleins d'autres !) rencontre également avec Christelle Dabos, auteure de La Passe-Miroir. Si jamais vous y allez, n'hésitez pas à venir nous voir ! 
Revenons au challenge. Pour le coup, je dois choisir ma pile à lire ainsi que trois défis piochés dans la liste de Lili. 
Je vous invite donc à voir la vidéo ci-dessous pour voir de manière plus fun les livres que je compte lire. Et si vous n'avez pas le temps, pas de panique ! je vous mets en image les livres que j'ai prévus de lire ce week-end. 


Alors alors. Voici ma pile à lire prévue en image !
Couverture The Book of Ivy, tome 1 Couverture Les chevaliers du subjonctif Couverture La révolte des accents Couverture Et plus encore Couverture Métamorphose en bord de ciel 

J'ai déjà commencé The book of Ivy, mais je pense qu'il me restera quelques pages à terminer d'ici vendredi. Les chevaliers du subjonctif  et La révolte des accents totalisent à eux deux 300 pages. Vient ensuite Et plus encore qui en rajoute 450. Et enfin Métamorphose en bord de ciel qui terminera le week-end avec 125 pages. Ce qui fera un score total de 875 pages (et c'est énorme !) sans compter les quelques pages du premier roman. Il faudrait que je comble donc avec 125 pages. Mais on verra bien, pas de prise de tête, mon objectif est surtout de vider ma pile à lire ! 

Concernant les défis : il faut en choisir trois. L'idéal est de combiner et de bien choisir pour qu'un livre en fasse le maximum. 
Voici donc ceux que j'ai choisi : Lire un tome 2 (Les Chevaliers du Subjonctif) ; Finir une série (Celle de La grammaire est une chanson douce, La révolte des accents étant le troisième et dernier tome) ; Lire un livre qui a pour narrateur un garçon (Et plus encore, Métamorphose en bord de ciel). J'aurai pu en choisir pleins qui auraient collés simplement avec cette fin de trilogie, mais j'ai besoin aussi de me motiver pour les autres ! Comme ça, je ne pourrais faire l'impasse que sur un seul parmi les deux derniers. 

Avez-vous l'intention de participer vous aussi ? 

PROCHAINE PARUTION FRANCE | UTOPIA : Le troisième tome de la saga MULTIVERSUM par Leonardo Patrignani

mardi 3 mars 2015


Enfin une date de sortie prévue !
Lorsque le premier tome de cette saga est sortie, je me suis littéralement jetée dessus. Avec sa magnifique couverture, il n'y avait qu'à rêver. Je l'avais d'ailleurs adoré. Le second tome m'avais lui aussi beaucoup plu.
Je n'ai qu'une hâte, connaître la fin de cette trilogie et posséder toute la collection.
Alors date de sortie prévue le : 5 juin 2015
Hé oui, c'est tout bientôt ! Rendez-vous ce jour là dans nos librairies ! 

Retrouvez mon avis sur le premier tome ICI et pour le second, PAR-LÀ

CHRONIQUE | 100 000 par un doux soir d'orage par Thomas Carreras

dimanche 1 mars 2015

Couverture 100 000 canards par un doux soir d'orage Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l'idée d'être observé, où que l'on se trouve, par un ou des canards.

Quand Ginger, globe-trotteuse américaine de 19 ans, débarque à Merrywaters - le bled le plus paumé d'Angleterre - pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu'ils commenceront à l'espionner.

Ni qu'ils représenteront, peut-être, un danger mortel.

LA SUITE ?
AH NON, C'EST TOUT, ON NE VOUS DIS PLUS RIEN !

Sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre.

100 000 canards par un doux soir d'orage est un roman que j'avais extrêmement hâte de découvrir. J'en avais entendu beaucoup de bien. Louangé comme un roman extrêmement drôle, j'espérais sincèrement qu'il me plaise. Ce fut d'ailleurs le cas... jusqu'au début de la seconde partie. Je remercie énormément les éditions Sarbacane pour m'avoir permis de découvrir cette histoire.

Le roman démarre exactement comme je m'y attendais. Fraîche, drôle et passionnante, les premières pages sont à savourer. Ginger est une jeune fille venue des États-Unis pour trouver un nouvel emploi afin de pouvoir assister à un festival en Angleterre. Elle va devenir complètement folle à l'idée d'être observée par des canards. Oui oui, des canards. Il suffit de voir la quatrième de couverture pour savoir que cette histoire va être complètement folle. 
Et je vous assure qu'elle l'est. Les premières pages m'ont fait mourir de rire ! Très sincèrement, je riais - et ne faisais pas "que" sourire. La narratrice a une répartie de dingue. Chacune de ses répliques m'a fait décrocher un rire. Je l'ai trouvé extrêmement drôle, très attachante et je l'ai beaucoup apprécié. Alors certes, l'histoire n'a rien de crédible et ne s'accroche pas à la réalité pour nous faire croire à l'histoire. Ici, même si c'est complètement dingue, on accroche immédiatement, sans se demander ni pourquoi, ni comment. L'écriture de Thomas Carreras est tellement prenante qu'on se moque de savoir si le tout est plausible ou non. Petit à petit, l'angoisse de Ginger grandit. Il y a de plus en plus de canards, partout en train de la regarder. Bien évidemment, personne ne la prend au sérieux ! 
Jusqu'aux cent cinquante premières pages le roman était parti pour me faire un coup de coeur.
Et puis il y a eu cette scission qui a tout foutu en l'air - que ce soit dans le sens figuré ou non. Car tout part vraiment en l'air. Tout s'accélère, tout part de tous les côtés. On passe d'une dizaine de personnages (peut-être un peu à moins) à presque vingt, tout s'affole et j'ai totalement décroché. J'ai trouvé que l'humour avait totalement changé, était beaucoup moins présent et beaucoup moins drôle. Je n'ai vraiment pas compris ce choix, car tout le début était complètement excellent ! Du coup, ma lecture est passée de coup de coeur à .. mini-déception ? Je ne sais pas ! 

Quoi qu'il en soit, ma lecture fut vraiment en demi-teinte. J'ai eu un énooorme coup de coeur pour ce début. Je pense que je relirai la suite plus tard, car là ce fut trop brutal pour moi. Je vous conseille tout de même ce roman, car les répliques sont à mourir de rire. Et puis si vous, les retournements de situation de vous déstabilisent pas, alors vous n'avez pas à vous inquiéter. Ce roman est riche en action, et c'est quelque chose qui m'a beaucoup plu. Ginger est formidable. J'en garde vraiment un bon souvenir finalement et j'espère qu'il vous fera rire vous aussi.