Le dernier succès d'UBISOFT débarque chez LUMEN !

jeudi 30 avril 2015

L'information est tombée hier sur la page Facebook des éditions Lumen : Le jeu phare d'Ubisoft, WATCH DOGS débarque dans le catalogue de la maison d'édition.
"Watch Dogs – Dark Clouds… Découvrez l’histoire d’un hacker prêt à tout pour se venger !"

 "C’est avec beaucoup de fierté que nous vous annonçons l’arrivée prochaine dans notre collection Lumen Gaming de Watch Dogs – Dark Clouds, le roman officiel de la nouvelle licence-phare d’Ubisoft. [...] Cette fois, nous vous proposons de vous plonger dans l’univers sombre et hyper-connecté du jeu événement Watch Dogs, succès incontestable de l’année 2014 avec 10 millions d’exemplaires vendus dans le monde. [...]
 Avec Watch Dogs – Dark Clouds, John Shirley, l’un des pionniers du cyberpunk, signe un roman au rythme effréné et à l’action omniprésente, qui ravira les fans du jeu vidéo comme les amateurs de thriller."


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Mick Wolfe est un ancien militaire qui a failli laisser sa vie et sa réputation en Somalie. Aux commandes de son drone, il a été témoin d’un vol spectaculaire de billets de banque par un petit groupe d’officiers prêts à tout. De retour à la vie civile, il cherche à blanchir son nom mais se retrouve confronté à la Blume Corporation, l’entreprise tentaculaire qui a mis au point le ctOS, l’infrastructure de caméras de surveillance qui quadrille tout Chicago.
Seul contre un ennemi puissant et sans scrupules, Mick va plonger dans les bas-fonds inquiétants de la cité pour tenter de rétablir son honneur sans y laisser la vie. Aiden Pearce, le légendaire hacker qui a mis au pas une bonne partie des gangsters de la ville, acceptera-t-il de l’aider ? Qu’exigera-t-il en échange ? Une course contre la montre en forme de chasse à l’homme commence !


"Dans Watch Dogs – Dark Clouds, retrouvez l’univers sombre et hyper-connecté de la nouvelle licence-phare d’Ubisoft, Watch Dogs. Action, cybercriminalité et hautes technologies : suivez pas à pas dans sa descente dans les entrailles de Chicago un hacker solitaire confronté à un défi mortel…"

En librairie le 7 mai 2015
Lire les premières pages ! 

Pourquoi le blog a-t-il changé de design ?

lundi 27 avril 2015


Alors oui, le blog a beaucoup changé d’apparence ce week-end. 

Plus aérée, plus claire et plus petite, l’interface d’accueil a laissé place à un format vraiment différent des pages qu’on a l’habitude de voir. Et c’est finalement ce que je cherchais. Après de nombreuses heures de travail à modifier et à modeler le modèle comme je le voulais - et après avoir compris certaines facette du HTML - je suis parvenue à quelque chose qui me plaisait. 
J’avais envie d’avoir mon site, mon blog qui ne ressemble qu’à moi. J’avais envie qu’il ne diffère pas qu’uniquement grâce à la bannière et aux couleurs utilisées. Bien sûr, les thèmes Blogger sont assez limités, et il fut vraiment difficile de parvenir à quelque chose comme ça. Mais le voilà, et je l’adore !

En fait, le changement n’a pas été opéré que pour le design. Il y a également le fond que j’avais envie de changer. Ces derniers temps, j’avais de plus en plus l’impression que mon blog était un catalogue d’avis. Ça me déplaisait assez. J’avais sincèrement envie d’écrire, de faire des articles proches de ceux d’un webzine, sans en avoir la prétention et le niveau bien entendu. Certains d’entre vous m’ont dit que ce format de blog faisait assez magazine, et ça m’a vraiment fait plaisir car c’est ce que je recherchais. 
Tenir une chaîne YouTube en parallèle d’un blog demande énormément de boulot. Il est vrai qu’on a très souvent tendance à négliger l’écrit quand le format vidéo fonctionne plutôt bien.
Dans les mois à venir, j’aurais énormément de temps pour moi. Alors autant en profiter pour concilier les deux. J’avais très envie de gagner en polyvalence afin de toucher un peu plus de sujets.
Et bien évidemment, j’aimais énormément l’aspect esthétique de ce modèle-là que je trouvais plus clair et surtout beaucoup plus dynamique.

Alors, le blog va-t-il encore changer ?
Dans le modèle en lui-même, non, il ne changera pas. Celui-ci me convient très bien. Il me reste bien évidemment plein de petites choses à paramétrer, à traduire en français, à ajuster. Mais c’est tellement complexe qu’il me faudra un peu de temps.
Je pense aussi revoir le logo et la bannière du blog. J’aimerais quelque chose de plus léger, plus coloré et plus doux. Quelques modifications risquent d’arriver.
Enfin, j’aimerais beaucoup passer de croquelesmots.blogspot.com à croquelesmots.fr. Le nom de domaine, je l’ai déjà. Mais impossible de l’utiliser correctement. Il va me falloir encore un peu de temps avant d’y arriver mais j’espère y parvenir prochainement.

Et voilà. Je vous ai tout dit ! J’espère que ces changements vous plairont. Pour ma part, je suis vraiment fière de l’allure que prend le blog et des projets qu’il me permet de faire. Cette disposition va me permettre d’utiliser beaucoup plus l’image. Je vais enfin pouvoir y mettre de ma personnalité.
Sur ce, je vous fais de gros bisous à tous, et vous souhaite de très bonnes lectures !

CHRONIQUE | Le mystère de Lucy Lost, un voyage dans l'histoire.

vendredi 24 avril 2015




Couverture Le mystère de Lucy LostMai 1915...
Sur une île de l'archipel des Scilly, un pêcheur et son fils découvrent une jeune fille blessée et hagarde, à moitié morte de faim et de soif. Elle ne parvient à prononcer qu'un seul mot : Lucy. D'où vient-elle ? Est-elle une sirène ou plutôt, comme le laisse entendre la rumeur, une espionne au service des allemands ?

De l'autre côté de l'Atlantique, le Lusitania, l'un des plus rapides et splendides paquebots de son temps, quitte le port de New-York. A son bord, la jeune Merry, accompagnée de sa mère, s'apprête à rejoindre son père blessé sur le front et hospitalisé en Angleterre...

L'histoire tragique du Lusitania, le "Titanic anglais", torpillé par les allemands en mai 1915.

À première vue, ce roman peut paraître très simple et très chou. Il l’est. Mais il n’est pas que simple, et que chou. Il est aussi intéressant, prenant, et sympathique.
Lucy est une jeune fille perdue sur une île le jour où un pêcheur et son fils la découvre. Elle ne parle pas, reste muette et semble sans famille. Et se fera adopté par cette nouvelle famille qui cherche à découvrir ses secrets, son mystère et surtout : son histoire.
L’auteur met en scène de manière très intéressante son récit. Avec sa plume prenante et intéressante, on est immédiatement embarqué à bord de ce roman. Malgré ces nombreuses pages, c’est une histoire qui se lit très rapidement.
Je n’ai pas été énormément surprise au cours de ma lecture. Il faut dire que la quatrième de couverture en dit énormément aussi. Avoir un peu plus de secrets gardés aurait été vraiment sympathique pour installer un suspens que je n’ai pas ressenti.
Malgré toutes ces qualités, ce roman ne risque pas de plaire au plus grand monde de par son côté jeunesse (qui ne transparaît finalement pas tant que ça). Mais je pense que si on s’y penche un petit peu, il y a de nombreuses chances que ça nous plaise. Documenté et recherché, le récit défile et nous retrace l’histoire d’un navire qui défaille.
Même si ça n’a pas été un coup de cœur, Le mystère de Lucy Lost est parvenu à me faire voyager pendant quelques heures. Je vous recommande ce roman. 
____________________
Le mystère de Lucy Lost (Michael Morpurgo)
Éditions Gallimard (Jeunesse)
Jeunesse Historique
448 p. 
Avril 2015
 

⚡ MARATHON | Harry Potter ⚡

mercredi 22 avril 2015

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous devez sûrement savoir que je suis dans ma période "Harry Potter". Voilà quelques jours que je n'ai qu'une envie : relire toute la saga. Oui oui. Mais je me suis dit qu'à plusieurs c'était quand même beaucoup plus rigolo.

Voilà ce que je vous propose. Ce serait bien, que pendant les deux dernières semaines de mai, nous lisions tous ensemble la saga Harry Potter. Pas de panique ! Il n'est pas nécessaire de lire tous les tomes. Ce marathon n'est pas un challenge. Si vous avez par exemple lu le troisième tome le mois dernier, eh bien n'hésitez pas à reprendre en continuer avec le quatrième tome ainsi que la suite pour ce marathon. Le seul but - qui n'est donc pas celui de tout lire - est celui d'être tous ensemble plongé dans cet univers, à ce partager des anecdotes, des reportages sur le thèmes, etc. Ce sera également l'occasion de nous plonger dans les huit films et ainsi de pouvoir les revoir tranquillement. Si certains préfèrent les livres audio, ça nous va aussi ! Et si vous ne voulez faire que voir les films, pas de problème.
Pas de contrainte non plus. Il n'y aura pas besoin de publier un article exprès pour en fait partie. Blogueur ou non, tout le monde peut y participer ! 

Trois dates sont proposées lors d'un sondage (présent sur le groupe Facebook, lien ci-dessous) :
- du 18 au 25 mai
- du 25 mai au 31 mai
- du 18 au 31 mai 
   Pour le moment, c'est la dernière date qui plairait à tout le monde. Et en effet, deux semaines ce serait quand même plus pratique qu'une seule pour avoir le temps d'y participer !

Si jamais cette initiative vous intéresse, n'hésite pas à vous inscrire sur le groupe Facebook crée pour l'occasion : https://www.facebook.com/groups/1436209366691043/
Le groupe est bien évidemment ouvert à tous. Il faut juste que j'accepte votre adhésion. Impossible de le laisser totalement ouvert comme pour un évènement par exemple. 

Voilà, toutes les information nécessaires seront marquées sur le groupe ! Bien sûr, si parmi vous certains n'ont pas Facebook, vous pouvez bien évidemment participer !

CHRONIQUE | Les petites reines, Clémentine Beauvais

dimanche 19 avril 2015

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À cause de leur physique ingrat, Mireille, Astrid et Hakima ont gagné le « concours de boudins » de leur collège de Bourg-en-Bresse. Les trois découvrent alors que leurs destins s’entrecroisent en une date et un lieu précis : Paris, l’Élysée, le 14 juillet. L’été des « trois Boudins » est donc tout tracé : destination la fameuse garden-party de l’Élysée !!! Et tant qu’à monter à Paris, autant le faire à vélo – comme vendeuses ambulantes de boudin, tiens ! Ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est que leur périple attire l’attention des médias… jusqu’à ce qu’elles deviennent célèbres !!! Entre galères, disputes, rigolades et remises en question, les trois filles dévalent les routes de France, dévorent ses fromages, s’invitent dans ses châteaux et ses bals au fil de leur odyssée. En vie, vraiment.

Couverture Les petites reinesUn résumé très accrocheur, une couverture sympathique et des premières pages remplies d’humour : voilà ce qu’il me fallait ce mois-ci pour apprécier ma lecture !
Les Petites Reines, c’est l’histoire de trois jeunes filles nommées « Boudins de l’année » par un garçon de leur école. Mais au lieu de se morfondre sur leur sort, elles décident toutes les trois de prendre la route à vélo, direction Paris depuis Bourg-en-Bresse. Et les voilà parties !
Ce roman est plein de fraîcheur, d’humour et de sourires. J’ai adoré suivre leur chemin, leur évolution. Ancrée dans une société très actuelle, je me suis sentie très proche de cette histoire et de ces jeunes filles. C’est presque si je n’aurais pas été étonnée si je les avais vues sur BFM ou iTélé en allumant ma télévision.
Mais je dois avouer que je ne suis pas surprise par cette superbe lecture. Clémentine Beauvais est également l’auteure de Comme des images. Et comme pour ce roman, ma lecture fut fantastique. J’ai été immédiatement saisi par le style si fluide et si immersif. Des styles comme je les aime.
Et puis je dois dire que les héroïnes sont des plus attachantes. Choupettes comme tout, ces trois jeunes filles franches et déterminées m’ont immédiatement plu, et j’avais très envie de les voir aller jusqu’au bout de leur projet. 
Pleins de jolis messages, pleins d’espoir et de lutte, Les petites reines est un roman qui peut paraître aux premiers abords juste très sympa. Pourtant j’en suis ressortie avec beaucoup plus qu’un roman sympa. J’ai adoré ma lecture, je me suis sentie bien pendant que je tournais ces pages. J’ai senti une réelle société construite par l’auteure, et ça m’a énormément plu de vivre l’actualité, de suivre leur aventure.
C’était vrai, c’était immersif et j’ai adoré.
À nouveau je ne peux que vous conseiller ce roman et cette auteure. Je pense qu’on peut la lire les yeux fermés ! 

4/5

Les petites reines par Clémentine Beauvais
Éditions Sarbacane (Coll. X'prim)
Jeunesse Aventure
304 p. 15.50 €
 

CHRONIQUE | L'héritière : un livre surprenant et complexe que j'ai beaucoup apprécié

vendredi 17 avril 2015



https://fbexternal-a.akamaihd.net/safe_image.php?d=AQAgRSLVvtSXqQjH&w=470&h=246&url=http%3A%2F%2Fwww.freebookfriday.com%2Fimages%2F2015%2F03%2FSinEatersDaughter-678x1024.jpg&cfs=1&upscale=1&sx=0&sy=271&sw=678&sh=355Aujourd'hui sort en librairie la nouvelle parution des éditions Gallimard : L’héritière. Et je peux vous dire que j’étais tout en joie lorsque je l’ai reçu. J’ai quand même eu très peur, je l’avoue. L’héroïne possède un don (ou une malédiction selon le point de vue) celui de ne pas pouvoir toucher les autres gens sous peine de les tuer. Ça ne vous rappelle rien ? Moi si, Insaisissable de Tahereh Mafi, une saga coup de cœur 2014 pour ma part. Alors oui, je craignais que ça me gêne. Et puis finalement, ça ne m’a pas du tout embêté ! Contrairement à Shatter Me qui est dans un univers de science-fiction, L’héritière s’ancre dans de la fantasy. Et ça change, et ça fait plaisir, et ça m’a bien plu. L’univers est d’ailleurs la partie que j’ai préférée du livre. Bien construit, je l’ai trouvé extrêmement intéressant. La mythologie crée autour de ce monde est passionnante, et j’ai totalement adhéré à la construction de l’auteure. Son style quoique simple est vraiment très agréable et permet une bonne immersion dans son monde. Bref, dès le début -malgré ma fébrilité - j’ai été conquise. L’auteure nous fait attendre terriblement la fin, le dénouement jusqu’à avoir des révélations bouleversantes. Je n’ai rien vu venir et j’ai adoré être surprise. C’était franchement réussi !

Cependant, en refermant le livre, je n’étais pas sûre d’avoir aimé le livre ou non. C’était extrêmement déstabilisant comme sensation car de très bons points positifs se sont confrontés à des sentiments ressentis qui m’ont dérangé. En premier lieu je dois vous parler de la romance qui s’installe tout au long du roman. J’ai trouvé qu’elle arrivait bien trop vite et bien trop facilement. Cette construction beaucoup trop précoce m’a vraiment gênée puisque ça a fait perdre à la romance toute crédibilité. Je n’y ai pas cru une seule seconde. Je n’ai pas apprécié les personnages en couple et ça m’a vraiment frustrée tout au long de ma lecture. Tout s’est enchaîné trop vite ! Le livre aurait pu durer un peu plus, faire durer un peu plus les sentiments. Il se passe certaines choses qui n’arrivent parfois que dans le troisième et dernier tome d’une trilogie ! Ça m’a vraiment fait bizarre et je ne me suis donc pas attachée au couple central. 

Malgré tout ça, la fin reste vraiment ouverte et tellement originale. Je ne m’attendais pas du tout à ce que l’auteure prenne cette orientation là et j’ai adoré son choix. C’est pour moi du jamais vu, c’est bien mené et j’ai été surprise du choix de Twylla, l’héroïne. Alors que jusqu’à présent je la trouvais vraiment prévisible bien qu’attachante, elle a su me surprendre et ça m’a bien plu. La toute fin se termine sur un suspense insoutenable qui cependant ne pousse pas à la lecture du second tome. J’aime bien croire que ça se termine ainsi, à moi d’imaginer la suite. Non, vraiment j’ai adoré cette conclusion.
Alors voilà. Avec tout ça, je suis un peu perdue. J’ai aimé de nombreux points. L’univers construit est vraiment intéressant et complexe. Les personnages mis en place sont tous très intéressants et particuliers. Cependant la romance qui lie deux des personnages intervient beaucoup trop rapidement à mon goût, et ça a été le gros point noir de cette histoire. Dommage, mais je pense vraiment que ça pourrait plaire à de nombreuses personnes. 

En bref, L’héritière est un roman surprenant avec des rebondissements qui ne s’arrêtent pas. Malgré une romance qui ne m’a pas du tout touché, j’ai été très touché par l’héroïne et je lirai bien d’autres romans de Melinda Salisbury.

L'héritière, T1 de Melinda Salisbury 
Éditions Gallimard - avril 2014
Jeunesse Fantasy
327 p.
16.90 €

CHRONIQUE | WE WERE LIARS : Surprenant, passionnant, destructeur.

mercredi 8 avril 2015




Bienvenue chez les Sinclair. Beaux, riches, sportifs, intelligents, ils passent leurs étés à Beechwood, leur île privée au large de Cap Cod. Cadence est l’aînée des petits-enfants. Depuis deux ans, elle souffre de violentes migraines et d’amnésie sélective : quelque chose de grave s’est passé l’été de ses 15 ans, mais quoi ? Quand elle retourne sur l’île à 17 ans avec sa mère, elle y retrouve sa famille, ses cousins Johnny et Mirren et leur ami Gat, son grand amour. Depuis toujours, ces quatre-là sont surnommés les Menteurs ; ensemble, ils refont le monde et profitent de la liberté des vacances dans ce petit paradis. Mais le secret qui entoure l’accident de Cadence hante la famille entière. Quand elle pose des questions, on lui ment, on se tait ou on l’éloigne. Mais peu à peu, les souvenirs reviennent, par bribes…

We were liars est un roman que j’avais vu partout sur la blogosphère anglophone. Quand je l’ai reçu en français, je ne savais plus du tout quelle était l’histoire et quels étaient les avis de nos confrères anglophones. C’était donc en toute innocence que je me plongeais dans ce roman. J’avais peur de lire une romance contemporaine au sein d’une famille très riche - et que ça devienne donc très ennuyeux - mais en vérité, j’ai lu un des meilleurs livres que j’ai lu depuis ce début d’année. Je me suis pris une réelle claque par ce livre, pour son originalité, sa construction, pour sa fin. Je remercie infiniment les éditions Gallimard pour m’avoir donné l’occasion, l’opportunité de découvrir cette merveille.

Ce roman m’a énormément surprise. J’avoue avoir pensé me retrouver face à un young-adult contemporain comme les autres. Qu’est-ce que j’ai pu être naïve. Ce roman c’est une immense vague qui vous frappe et vous noie à plusieurs reprises. Il y a eu cette première noyade qui m’a fait réaliser l’ampleur de ce à quoi je faisais face. Parce qu’en fait, le livre est extrêmement plus compliqué qu’on ne le pense. La narratrice, pourrie gâtée par sa famille qui va chaque été sur le domaine familial subit un traumatisme lors de ses quinze ans. Elle se réveille sans avoir le moindre souvenir du pourquoi et du comment. J’ai trouvé la trame tellement intéressante. En tant que lecteur, c’était une véritable torture de ne pas savoir !
D’autant plus que la tension mise en place par l’auteure est juste incroyable. Le livre est court mais efficace. Trop n’aurait pas été utile. Là c’était explosif. Ce livre, c’est une petite bombe qui ne tient pas en place entre vos mains, et qui va tout détruire lorsqu’on arrive aux dernières pages. J’ai trouvé le style de l’auteure tellement plus intéressant que ce qu’on a l’habitude de voir dans le young-adult. J’ai trouvé le langage très bien utilisé, comme dans un jeu. J’ai adoré voir la construction des pensées de la narratrice, voir son évolution. C’était très bien mené, et ça fait du bien de faire face à un réel style. Et puis il y a la tension que l’auteure installe. Je vous l’assure, ça faisait des mois que je n’avais pas lu un livre jusque tard dans la nuit et me dire : « Je ne veux pas dormir. Je me lève tôt demain, mais ce livre est impossible à lâcher. »
Et puis les pages défilent entre nos mains… On ne voit pas l’histoire passer, on veut comprendre. Que s’est-il passé ce soir-là ? Il ne nous reste que quatre-vingts pages. On est malade en voiture mais ce n’est pas grave on le finit quand même, pour savoir. Et puis on a la fin. Un nouvelle vague s’écrase sur nous. On sait. On croit savoir. Et puis on continue. Là, douche froide. Tsunami. On ne comprend plus rien. Ou mieux : on comprend tout. Toute notre lecture est remise en question. On ferme le livre, et puis on a immédiatement l’envie de le recommencer : c’était évident.
Ce livre est une pépite. Original et surprenant, je ne peux que vous le conseiller. Je ne vous dirais rien, c’est typiquement le genre de livre ou savoir la fin avant gâcherait tout. Lisez-le, découvrez le secret. Restez bouchée bée autant que je l’ai été. Je pense que cette conclusion, ce twist final est l’un des meilleurs que j’ai lu. C’était brillant et… palpitant. C’était tellement difficile de terminer ce roman, ce tome unique sur une fin pareille. J’ai eu envie de pleurer. Mais c’était tellement bon. Ça faisait des mois que cette sensation n’était pas arrivée dans ma vie de lectrice. Des livres comme celui-ci, j’en veux tous les jours ! 

PARUTION LE 4 MAI 2015 CHEZ GALLIMARD JEUNESSE

5/5
__________________
We were liars d'Emily Lockhart
Gallimard Jeunesse
Contemporain
288p. 14.50 €

CHRONIQUE SANS SPOILERS | In The END, Demitria Lunetta : une fin de saga à la hauteur de son prédécesseur

mercredi 1 avril 2015

Couverture In the After, tome 2 : In the End Résumé du premier tome :
Ils entendent le plus léger des bruits de pas…
Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs…
Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle !

Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ?

Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer !

Si vous me suivez depuis quelques mois, vous savez que le premier tome de la saga In the after m’a énormément marqué, et pour cause, c’était un coup de cœur. Ce second tome n’a pas dérogé à la règle. Malgré un début difficile pour ma part - la faute à ma précédente lecture qui m’avait coupé dans mon élan - In the end fut dans la ligné de son prédécesseur : immersif, fantastique et termine la saga en toute beauté. Je remercie donc les éditions Lumen pour cet envoi, merci pour cet confiance qui me permet de vous faire découvrir cette saga dans son intégralité, une sage que vous pouvez lire sans vous poser de questions !

Cette saga, comme vous avez sûrement du le comprendre, est une duologie. Et je dois dire que c’est la première chose qui la rend originale. Il est vrai que l’environnement young-adult est (quasiment) parsemé de trilogie : le format devenu presque attendu pour les sagas. Là, Demitria Lunetta nous propose quelque chose de neuf et original, une conclusion rapide et pleine de tension en seulement deux tomes. Moi, je dis oui. Ensuite, l’auteur nous pose ici dans un nouvel environnement différent de celui que l’on avait côtoyé dans le premier. Je peux d’ailleurs dire que je l’ai tout simplement adoré. Peut-être ferra-t-il penser à certains d’entre vous à l’univers dans lequel évolue Rick (The Walking Dead) dans la troisième saison. C’était extrêmement agréable, tout en étant terrifiant : de quoi nous ravir. Mais l’auteur ne va pas s’arrêter là. Non seulement on va découvrir de nouveaux personnages à la fois intéressants et vraiment travaillé, mais en plus, Amy évolue d’une telle manière que c’était encore plus plaisant de la suivre dans ce second tome. Elle a une mission à accomplir et elle le sait. Très entêtée, elle ne va pas perdre son objectif de vue. Alors parfois c’est un peu agaçant car elle se met dans des situations vraiment difficiles (je pense alors à Tris qui, dans le second tome, fait n’importe quoi quitte à se mettre en péril). Mais je dois dire que sa motivation paie, ça la rend encore plus attachante.
Avec tous ces éloges, vous vous doutez bien que ma lecture ne fut que plaisir. Mais pour moi, le critère essentiel en lecture c’est l’immersion. J’ai besoin d’oublier le monde autour et vivre à travers ces petits mots d’encre et de papier. Et dans ce livre, ce fut le cas. Je me suis sentie auprès d’Amy à lutter chaque jour, à lutter contre ses monstres qui ruinent le monde. L’écriture de l’auteure permet une narration simple mais efficace. L’immersion est totale, pari réussi. 

Alors vous l’avez compris, ces deux tomes sont pour moi des coups de cœur. La série se termine comme je l’aurai souhaité, d’une manière parfaite avec un fond que j’apprécie énormément. Ces livres m’ont plu pour leur originalité, par leur démarcation du marché actuel en young-adult. Le format est pour moi la clef de son intérêt menant ainsi une héroïne dynamique, réactive et humaine. 

4.5/5
______________________
In the after, tome 2 : In the end
par Demitria Lunetta
Éditions Lumen / 15 €
Science-Fiction / 406 p.
Parution le 2 avril 2015