Chronique 50 : Les larmes rouges : Réminiscences, Georgia Caldera

mardi 20 novembre 2012


Couverture Les larmes rouges, tome 1 : RéminiscencesLes larmes rouges : Réminiscences (1)

Éditions : Éditions du Chat Noir
Genre : Bit-lit - Fantastique
Nombre de pages : 564
Date de sortie : 2011
Prix : 23.95 €

Quatrième de couverture, Synopsis 

« Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!

L'auteure : Georgia Caldera est née en 1982 dans la région de Tours. 
Depuis son plus jeune âge, elle lit quantités de livres, avec une affinité particulière pour la littérature gothique avec des auteurs comme Edgar Allan Poe, Bram Stocker ou Anne Rice. 
Elle y trouve son style, qu'elle développe à travers dans les mots, et dans les illustrations.
C'est après plusieurs années d'études d'art qu'elle se tourne vers la littérature.



Chronique 49 : Lorsque j'étais une oeuvre d'art, Éric-Emmanuel Schmitt

dimanche 18 novembre 2012


Couverture Lorsque j'étais une oeuvre d'artLorsque j'étais une oeuvre d'art

Éditions : Le livre de poche
Genre : Contemporaine
Nombre de pages : 253
Date de sortie : 2002
Prix : 6.95 €
Quatrième de couverture, Synopsis 

Abattu par sa normalité, sa vie trop ordinaire, effacé par le succès de ses deux frères mannequins, le cadet Firelli décide de mettre fin à ses jours en sautant d'une falaise.
Mais c'est le moment que son "Bienfaiteur", le célèbre artiste Zeus-Peter Lama, choisit pour venir à lui et lui proposer de changer de vie, littéralement. 
Le retour à zéro, le faire disparaître et le créer de nouveau, pour devenir unique: la plus belle oeuvre d'art du sculpteur-créateur.
Suite à son entière (et étrange!) transformation physique, Firelli devient enfin le centre d'intérêt du monde entier. Et par dessus tout, plus célèbre encore que ses deux frères détestés. 

Mais peut-on sacrifier toute son identité et sa liberté pour obtenir ce qu'on a toujours voulu ?

L'auteur Éric-Emmanuel Schmitt est né en 1960.
 Après des études musicales au Conservatoire de Lyon, Eric-Emmanuel Schmitt a suivi un cursus l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm de 1980 à 1985.

Agrégé de philosophie en 1983, il soutient en 1986 sa thèse de doctorat intitulée Diderot et la Métaphysique (Diderot ou la philosophie de la séduction, Albin Michel, 1997).


Chronique 48 : Le viandier de Polpette : L'ail des ours, Julien Neel & Olivier Milhaud

samedi 17 novembre 2012

Couverture Le viandier de Polpette, tome 1 : L'ail des ours
Le viandier de Polpette : L'ail des ours (1)

Éditions : Gallimard
Genre : Bande-Dessinée 
Nombre de pages : 144
Date de sortie : 2011
Prix : 18 €

Quatrième de couverture 

Ami du pot-au-feu, soyez le bienvenu au Coq Vert, 
une intrigante auberge nichée au coeur de la forêt. 

Faites connaissance avec le compte Fausto de Scaramanda qui, en plus du domaine, possède élégance et fantaisie. 
Savourez les plats mitonnés par notre chef Polpette, un gaillard rustaud mais bonne pâte. 
Succombez aux charmes de la ravissante et volcanique Alméria, responsable des bains de l'établissement. 
Et croisez bien d'autres personnages délicieux que nous n'avons pas le temps d'évoquer ici.

L'auteur : Julien Neel est un auteur français de bandes-dessinées né en 1976. Ses parents sont forains, et en 1998, alors qu'il est sur un parcours de montagnes russes, il fait une chute de dix-huit mètres. Il passe deux ans à l'hôpital. Là, il commence à prendre le crayon en main, et crée le personnage de Lou pour le magasine Tchô ! Par la suite, il sortira cinq tome de la BD Lou ! et continuera dans ce domaine. 
Il travaille sur Le Viandier de Polpette avec Olivier Milhaud.

Chronique 47 : La petite marchande de rêves, Maxence Fermine

vendredi 16 novembre 2012


Couverture La Petite marchande de rêvesLa petite marchande de rêves

Éditions : Michel Lafon Jeunesse
Genre : Jeunesse Fantastique
Nombre de pages : 176
Date de sortie : 2012
Prix : 9.95 €

Quatrième de couverture, Synopsis 

Le jour de ses onze ans, Malo tombe dans la Seine. Aspiré dans un toboggan, quand il ouvre les yeux, il découvre un monde en noir et blanc, éclairé par une lune de diamants. Il vient de pénétrer au Royaume des Ombres, un lieu magique où les habitants sont aussi étranges que fascinants: Arthur, l’arbre qui ne cesse d’éternuer; Mercator, le chat si bavard vieux de deux cent treize ans; Lili, la petite marchande de rêves au regard d’or qui capture les songes… Sans compter les spectres inquiétants et un dangereux alchimiste qui lui jette un terrible sort.Pour briser le maléfice, Malo a un énorme défi à relever. Et une nuit…

L'auteur : Maxence Fermine est né en 1968. Après avoir vécu à Paris, puis en Afrique en Tunisie, il vit aujourd'hui en Savoie avec sa famille. Neige, l'un de ses plus grands succès fait parti de ses premiers ouvrages, en 1999. 
Depuis il se consacre à son écriture et aux voyages.
Il collabore depuis 2010 avec Alpes Magasine.


Chronique 46 : Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde (Version originale abrégée) & Corominas (BD)

mercredi 14 novembre 2012


Couverture Dorian Gray Le portrait de Dorian Gray (The picture of Dorian Gray)

Éditions : OXFORD University Press / Daniel Maghen
Genre : Classique en Version Originale Abrégée / Bande-Dessinée
Nombre de pages : 56 / 73
Date de sortie : 1891 / 2011

Quatrième de couverture, Synopsis 

Par la magie d'un voeu, Dorian Gray conserve la grâce et la beauté de la jeunesse. Seul son portrait vieillira. Le jeune dandy s'adonne alors à toutes les expériences, s'enivre de sensations et recherche les plaisirs secrets et raffinés.

 « Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais »

Oscar Wilde voulut libérer l'homme en lui donnant comme modèle l'artiste. Pour se réaliser, il doit rechercher le plaisir et la beauté, sous toutes ses formes, bien ou mal. L'art n'a rien à voir avec la morale. Dans une langue raffinée, l'auteur remet en question la société, le mariage, la morale et l'art. Ses propos sont incisifs et humoristiques. Ce livre scandalisa l'Angleterre victorienne, Oscar Wilde fut mis en prison pour avoir vécu ce qu'il écrivait. Au siècle suivant, Proust, Gide, Montherlant, Malraux ont contribué à la célébrité du génial écrivain.


L'auteur : Il est né en 1854 comme fils d'un chirurgien réputé et d'une femme de lettres engagée dans la lutte irlandaise, Oscar Wilde fait de brillantes études à l'université d'Oxford. Suite à sa rencontre avec John Ruskin, porte-parole du mouvement 'esthète', il adhère à ce courant artistique qui prône la recherche du 'beau', sans préoccupation morale ou sociale.  Installé à Londres, il choque la société mondaine par ses extravagances, son cynisme et ses pièces de théâtre sont souvent interdites de représentation. Mais c'est son roman, 'Le Portrait de Dorian Gray', qui lui assure le succès. A l'heure où l'homosexualité est punie par la loi, la relation passionnée qu'il entretient avec Lord Alfred Douglas le conduit à purger deux années de travaux forcés. A sa sortie, c'est un homme brisé qui rejoint son amant en Italie. Il meurt en 1900 et est enterré au Père Lachaise, Oscar Wilde reste une figure majeure de la littérature dont l'atmosphère singulière continue de provoquer l'admiration.
(Source : Evène)

Chronique 45 : Matilda, Roald Dahl (Lecture Commune avec Bouquinons)

dimanche 4 novembre 2012

Édition : Folio Junior
Genre : Jeunsesse
Nombre de pages : 234
Date de sortie : 1988
Prix : 7.50 €

A l'âge de cinq ans, Matilda sait lire et a dévoré tous les classiques de la littérature. Pourtant, son existence est loin d'être facile, entre une mère indifférente, abrutie par la télévision et un père d'une franche malhonnêteté. Sans oublier Mlle Legourdin, la directrice de l'école, personnage redoutable qui voue à tous les enfants une haine implacable.

Sous la plume acerbe et tendre de Roald Dahl, les évènements se précipitent, étranges, terribles, hilarants. Une vision décapante du monde des adultes !


     Voilà un petit moment que j'avais envie de découvrir les romans de Roald Dahl. C'est donc avec Matilda, dont une amie m'avait parlée, que j'ai débuté.

Matilda est une petite fille extraordinaire, délaissée par des parents bien trop ordinaires. Abrutis par leur télévision, et par leur cadre professionnel, ils en oublient complètement - et sans gêne leur enfant. Elle grandit seule, de manière étonnamment autonome et apprend très vite la lecture. Dès lors, elle se passionne totalement pour celle-ci et parcoure les plus grandes oeuvres de la littérature sans aucune difficulté. 

J'ai pu remarquer que notre sympathique partenaire Bouquinons l'avait dans sa PAL et participait au Baby-Challenge Jeunesse/Y-A et c'est avec entrain qu'on se mit d'accord pour une lecture commune. 

Tout d'abord, je fus tout de suite charmée par le narrateur, carrément moqueur dans la limite de la satire tout en créant un lien fort avec le lecteur. Il s'impose, et marque sa forte place à travers le livre. Partageant clairement son avis dans un ton tout à fait sûr de lui et subjectif, il nous guide dans ses pensées.
L'originalité de l'incipit, débutant par une jolie phrase typée vérité générale, nous intègre clairement dans son esprit.


"Pères et mères sont des gens bien curieux. Même lorsque leurs rejetons sont les pires des poisons imaginables, ils persistent à les trouver merveilleux. Certains parents vont plus loin : l'adoration les aveugle à tel point qu'ils arrivent à se persuader du génie de leur progéniture. Mais, après tout, quel mal à cela ? Ainsi va le monde. "

Il s'amuse, en troublant les lecteurs. Pourtant destiné à un public jeunesse, l'auteur se joue du lexique utilisé pour mêler niveau de langage familier à un vocabulaire plus adapté pour un lecteur plus âgé. 

Aussi, comment ne pas succomber au charme de la jeune Matilda ? Si intelligente, et pourtant si humble, si naïve de son propre génie, elle joue de jolis tours malicieux à ses parents pour se venger de la faiblesse de leur affection. Elle nous fait sourire, et on se demande bien comment elle va s'extraire des griffes de ses paternels.
Mlle.Candy, est tout autant fragile est m'a drôlement fait penser à la maîtresse dans La grammaire est une chanson douce d'Éric Orsenna. Tout comme Mlle.Legourdin et Mme.Jargonos (le rapprochement concerne plus la sévérité, et la crainte qui s'en dégage que leur profondeur psychologique en elles-mêmes).

Concernant l'intrigue, j'ai été vraiment entraînée dès le début. Puis, vers le milieu du récit, l'histoire commence à se décomposer en petites histoires (m'ayant fait alors rappeler les petites aventures du Petit Nicolas). Enfin, vers la fin, l'histoire reprend un cour chronologique et demêle l'intrigue. 

Aussi, j'ai beaucoup aimé les quelques rebondissements se trouvant à la partie ultime du texte. 

Finalement, c'est une jolie histoire que j'ai apprécié découvrir, et m'a permis de m'initier un peu plus dans l'univers de Roald Dahl. Du coup, c'est tout bientôt que je m'attaquerais à Charlie et la chocolaterie (donc le film de Tim Burton m'a fait rêver) et actuellement The Hitch-Hiker and the Other Stories, en anglais).

Voici quelques extraits qui pourront vous faire découvrir une jolie approche du texte, prouvant alors que la visée de lecture n'est pas forcément explicite.

"Elle avait l'esprit si vif et si délié et apprenait avec une telle facilité que même les parents les plus obtus auraient reconnu des dons aussi exceptionnels. Mais M. et Mme Verdebois étaient, eux, si bornés, si confinés dans leurs petites existences étriquées et stupides, qu'ils n'avaient rien remarqué de particulier chez leur fille."

"- Papa, dit-elle, tu crois que tu pourras m'acheter un livre?

-Un livre? dit-il. Qu'est-ce que tu veux faire d'un livre, pétard de sort!
-Le lire, papa.
-Et la télé, ça ne te suffit pas?"

"A quoi sert d'apprendre quoi que ce soit à l'envers ? Le but de l'existence, madame la directrice, c'est d'aller de l'avant."

Chronique 44 : Orgueil et préjugés, Jane Austen (Lecture Commune)

vendredi 2 novembre 2012

         Orgueil et préjugés

Édition : 10/18
Titre original : Pride and prejudice
Genre : Classique, Romance
Nombre de pages : 380
Date de sortie : 1813
Prix : 7.50 €

Quatrième de couverture, Synopsis 

Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. 
Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? 



Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.


L'auteure : Jane Austen est née en 1775. Elle écrivit durant l'Âge Romantique, une période troublée, marquée par trois révolutions et des petites réformes sociales. Elle dénonçait avec esprit et ironie les absurdités et les prétentions de la société. Elle condamnait l'hypocrisie et défendait les valeurs sociales et morales. Ses héroïnes recherchent une nouvelle forme d'indépendance à travers une meilleure compréhension d'elles-mêmes. 
Elle eut une soeur, Cassandra Austen, à qui elle écrivit beaucoup. Néanmoins, cette dernière détruisit ses lettres par intimité.
Elle meurt en 1817.